Sayah somme les chefs d’établissement d’occuper leurs logements
Suite à plusieurs actes d’infraction et de cambriolages nocturnes relevés dans des bureaux de poste dont les logements d’astreinte sont inoccupés, le directeur général d’Algérie Poste, Abdelnasser Sayah, a sommé les chefs d’établissements, postaux d’occuper leurs logements d’astreinte afin de diminuer ces actes d’infraction.
Dans une note destinée aux directeurs d’unités postales régionales, et dont le Jeune Indépendant dispose d’une copie, Abdelnasser Sayah tient à rappeler, « avec une insistance particulière, l’obligation pour tout chef d’établissement d’occuper le logement d’astreinte mis à sa disposition au niveau du bureau de poste dont il a la charge ».
Les directeurs d’unités postales sont donc chargés par le directeur général d’Algérie Poste de veiller personnellement à l’application de cette mesure et de procéder réglementairement à la relève de fonction de tout chef d’établissement refusant d’occuper son logement d’astreinte.
Outre la relève de fonction, ils seront également amenés à rembourser les indemnités de responsabilité et d’astreinte perçues à ce titre.
Par ailleurs, Abdelnasser Sayah a donné l’ordre aux directeurs d’unités de procéder en urgence à la réhabilitation de tout logement d’astreinte inoccupé pour des raisons d’insalubrité ainsi qu’à la mise en place d’actions urgentes afin d’équiper les bureaux de poste dépourvus de logements d’astreinte, de systèmes d’alarmes et anti-intrusion, ainsi que le renforcement des accès avec des barreaudages conséquents.
Les directeurs d’unités postales sont appelés aussi à éviter la conservation des fonds et valeurs dans les bureaux de poste dépourvus de système de sécurité ou de logement d’astreinte durant la nuit, mais également les week-ends et jours fériés.
Les bureaux de poste sont devenus, ces dernières années, une cible privilégiée des cambrioleurs. Les incidents se sont multipliés dans plusieurs wilayas du pays, notamment dans la région de Kabylie où plusieurs bureaux de poste restent sans système de sécurité ni logement d’astreinte.