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Op-Ed

Sauvons l’APS

Le président Abdelaziz Bouteflika a très tôt souligné l’importance du rôle de l’APS en déclarant durant son premier mandat « Il est tout à fait clair que le rédacteur en chef de l’APS, c’est moi ! » Pareil message ne peut que nous donner raison dans ce dossier consacré à notre agence nationale de presse.

Que s’est-il donc passé pour que le rédacteur en chef accepte que ses bureaux ferment et que le développement normal d’une institution aussi stratégique soit interrompu depuis tant d’années, sans que personne, au niveau de l’Etat, ne semble s’en inquiéter ? Hormis la construction d’un nouveau siège central dans la capitale algéroise, les pouvoirs publics n’ont rien fait pour doter Algérie Presse Services de moyens pour accomplir la difficile mission d’informer sur tout ce qui peut se produire à travers le monde et notamment sur les événements qui peuvent intéresser plus particulièrement les Algériens .

Il faut donc tirer la sonnette d’alarme et sauver l’APS de la disparition quand l’Algérie et bien d’autres pays alliés ont encore besoin de son savoir-faire, de la pertinence de ses approches dans le traitement des événements qui secouent la planète. Outils précieux de notre diplomatie, miroirs de notre rayonnement sur la scène internationale, ses bureaux quand ils étaient en activité à travers le monde ont toujours su porter la voix de l’Algérie glorieuse en maintenant des liens d’amitié avec des peuples lointains. C’est pourquoi, il n’y a pas d’excès de zèle dans notre inquiétude quant au gel de ces antennes nationales privées de leurs missions au service de la Patrie.

On ne peut pas exposer une équipe consulaire au kidnapping terroriste à Gao et paralyser l’APS sur le front extérieur. La politique étrangère d’un grand pays tel l’Algérie mérite plus de cohérence, plus d’efficacité. Si la guerre mondiale médiatique ne fait que commencer, ceux qui empêchent les médias algériens de la mener -et de gagner des batailles- doivent tout de suite se raviser ou déposer leurs galons. Parce que le front de l’information internationale ne tolère ni désertion ni tout ce que cela implique. En guise de SOS ou de tirs de sommation, notre dossier s’adresse aux décideurs algériens d’abord et aux ennemis ensuite : on doit sauver l’APS si l’on veut encore et toujours défendre l’Algérie.

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