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Nationale

Sanchez: “Nous soutenons une solution mutuellement acceptable” au Sahara Occidental

Sanchez: “Nous soutenons une solution mutuellement acceptable” au Sahara Occidental

Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a affirmé jeudi soir 22 septembre à New York que l’Espagne soutenait une “solution politique mutuellement acceptable” dans le conflit Sahara occidental à savoir par le Maroc et le Polisario en lutte pour son Independence depuis 1975.

les propos du Premier ministre socialiste contrastent avec sa position jugée pro-marocaine lorsqu’il apporta, en mai dernier, son soutien au plan d’autonomie de Rabat. Ils constituent aussi une distanciation avec le Maroc.

“Nous soutenons pleinement le travail de l’envoyé spécial du secrétaire de l’ONU, travail que nous jugeons absolument crucial”, a aussi déclaré Sanchez lors de son discours devant la 77e session de l’Assemblée générale des Nations unies.

“L’Espagne continuera également à soutenir la population sahraouie dans les camps de réfugiés comme elle l’a toujours fait, en tant que principal donateur international d’aide humanitaire dans ce contexte”, a ajouté Sanchez.

En juin dernier, Sanchez qui dirige une coalition gouvernementale a suscité l’ire de l’Algérie et du Polisario en soutenant un plan marocain visant à offrir l’autonomie au Sahara occidental, en contradiction avec les résolutions de l’ONU qui a classé ce territoire occupé dans le cadre des mécanismes de décolonisation.

En réaction, le Front Polisario a affirmé que la position du Premier ministre socialiste , Pedro Sanchez, sur la question du Sahara occidental, constituait “un pas en avant dans le sens du piétinement de la légitimité internationale et du droit du peuple sahraoui à la liberté et à l’indépendance”, suspendant, dans la foulée, ses contacts avec le Gouvernement espagnol concernant la question du Sahara occidental.

De son côté, l’Algérie avait rappelé son ambassadeur à Madrid et a suspendu le Traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération qu’elle a conclu le 8 octobre 2002 avec le royaume d’Espagne.

L’Algérie avait motivé sa décision par le fait que le gouvernement espagnol a adopté une attitude qui « s’inscrit en violation de la légalité internationale que lui impose son statut de puissance administrante et aux efforts des Nations unies et du nouvel envoyé personnel du secrétaire général, et contribue directement à la dégradation de la situation au Sahara occidental et dans la région ».

L’Algérie a aussi décidé en juin dernier le gel de toutes les domiciliations bancaires des opérations commerciales de et vers l’Espagne, une mesure qui a pénalisé de nombreuses entreprises espagnoles ainsi que les importateurs algériens. Ce gel a été cependant levée le 28 juillet dernier.

Toutefois, il n’est pas exclu que cette nouvelle posture de Sanchez qui constitue un retour à la trajectoire onusienne pourrait tourner la page de la crise entre Alger et Madrid.


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