Salon du e-commerce et des services en ligne : 50 000 visiteurs attendus

Regrouper tous les acteurs de l’environnement économique du e-commerce et des services en ligne est l’objectif principal du Salon ECSEL, qui se tiendra du 20 au 24 septembre à la Safex, à Alger.
50 000 visiteurs sont attendus à cet événement qui accueillera, pour la première fois en Algérie, la prestigieuse conférence Web Congress. C’est ce qu’a indiqué Redouane Hamou, représentant du commissariat du Salon du e-commerce et des services en ligne, lors d’une conférence de presse tenue ce lundi à Alger.
Le e-commerce prend de plus en plus d’ampleur. Dans l’objectif de vulgariser au mieux le e-commerce et les services en ligne mais aussi l’utilisation des nouvelles technologies dans le quotidien des Algériens, le Salon ECSEL, qui a connu une réussite durant sa première édition, ouvrira ses portes à tous les acteurs du e-commerce. « C’est avec une grande ambition que le commissariat du Salon ainsi que ses partenaires et exposants entament l’édition 2023 », ont affirmé les organisateurs.
Après avoir réuni 65 exposants et plus de 23 000 visiteurs, faisant de lui le Salon professionnel le plus visité en 2022, ECSEL, dans sa deuxième édition, comptera « plus de 90 exposants et se prépare à accueillir 50 000 visiteurs durant les cinq jours, au niveau des 4 700 m2 qui lui seront consacrés », selon Redouane Hamou, lequel a affirmé que l’« objectif est de fédérer les efforts individuels pour une croissance commune ». La particularité de cette édition est qu’en plus de l’augmentation de l’espace d’exposition, le programme d’animation a été revu.
Après avoir misé sur des workshops l’année dernière, les organisateurs ont opté pour la multiplication des panels (13) durant lesquels seront débattues toutes les thématiques relatives au e-commerce, services en ligne et la fintech, animés par des experts en la matière. L’exclusivité de cette deuxième édition, c’est surtout la web Congress, présente dans 15 pays et à laquelle prendront part, par visioconférence, de grandes entreprises, à l’instar de représentants de Tik Tok. « Lancé aux USA et parcourant le monde, Web Congress fait son entrée en Afrique à travers le Salon ECSEL », a fait savoir le représentant du commissariat du Salon.
En marge de cet événement, le Salon du e-commerce et des services en ligne, considéré comme « le plus grand événement consacré au commerce en ligne et aux services numériques en Algérie », prévoit de rendre hommage aux efforts des entreprises algériennes innovantes en organisant le prix ECSEL du service numérique de l’année. Deux catégories seront récompensées, à savoir les services grand public et les services aux entreprises.
L’e-commerce est-t-il une menace pour le commerce traditionnel ?
Bien que le Salon ECSEL soit consacré au commerce en ligne, le commerce traditionnel n’est pas en reste. Il sera même au cœur de ce rendez-vous, surtout que le commerçant traditionnel ne sait plus s’il est menacé par le e-commerce ou si c’est à lui de se transformer. Pour Redouane Hamou, la réponse est simple : le commerce en ligne n’est pas une menace pour le commerce traditionnel.
Selon lui, la personne la mieux placée pour faire le commerce électronique, c’est bien le commerçant traditionnel. Ce dernier, a-t-il précisé, doit se mettre au commerce en ligne pour ajouter un outil à sa communication et non pas une charge. « Le commerce électronique est un outil de plus pour réaliser plus de vente, sachant que le commerçant traditionnel dispose d’une grande expérience, de fournisseurs, de canal de vente… mais il lui manque juste l’outil pour promouvoir davantage ses ventes », a-t-il expliqué, affirmant que plusieurs entreprises revoient leur stratégie commerciale. « On pense beaucoup plus à se convertir au e-commerce qu’à ouvrir de nouveaux points de vente », a-t-il précisé, indiquant que l’entreprise se rapproche de plus en plus de son client et du consommateur dans le cadre du commerce électronique.
Les services en ligne sont aussi très présents en Algérie, selon le représentant du commissariat du Salon, citant l’application de BaridiMob, qui compte plus de 2 millions d’utilisateurs.
S’agissant des contraintes signalées dans le cadre du commerce en ligne, Redouane Hamou estime que ce sont les mêmes contraintes économiques du commerce traditionnel. Selon lui, la plus grande contrainte que peut avoir un commerçant, c’est la force de son consommateur. « Plus le consommateur est fort en termes de pouvoir d’achat, plus le commerce se portera bien », a-t-il indiqué, signalant le manque de réflexe du shopping en ligne, d’où la nécessité de faire un travail du côté du consommateur.
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