Ryad Mahrez, ailier volant des Verts et de Leicester
Et si c’était lui la future arme fatale de Gourcuff ? Mahrez, qui roule bien actuellement en E.N, donne du tonus au compartiment offensif des Fennecs.
Après avoir marqué son tout premier but sous les couleurs nationales, cet ailier de poche qui en fait voir de toutes les couleurs à ses adversaires directs, peut compter (et il a bien de la chance) sur la vista et la vision de jeu de l’artiste Brahimi pour accomplir correctement son boulot devant et offrir bien des solutions à ses camarades d’une attaque où le duo Soudani- Slimani, toujours aussi décisifs devant les cages, seront toujours là pour traduire positivement ses grandes chevauchées en solitaire en mesure de déstabiliser, donner du fil à retordre aux arrières gardes les plus hermétiques.
Il peut également s’appuyer sur la force et le métier d’un Feghouli qui, dans un grand jour (il est actuellement en baisse de régime mais reste tellement précieux au groupe) est capable de gestes techniques hors normes, pour avancer et gagner en confiance. Depuis sa première convocation, notre feu-follet, c’est sûr, a grandi vite en apprenant à connaître les réalités et les exigences particulières du football africain.
Une belle et enrichissante expérience, en plus des leçons tirées à chaque sortie du championnat anglais de Premier League où il fait son petit bonhomme de chemin en attendant de s’imposer (ça ne saurait tarder) en titulaire indiscutable dans son équipe de club, Leicester. Possédant toutes les qualités et les arguments du vrai ailier de poche capable de renverser le cours d’un match, Ryad est entrain de finir de convaincre Gourcuff sur son talent et son utilité sur le flanc gauche de l’attaque.
Comme il collectionne les marques de reconnaissance, la dernière venant, et c’est tellement gratifiant, d’un certain Salah Assad qui voit en lui (comme d’ailleurs beaucoup de fans de l’ex-koubéen) son héritier en sélection. Il en parle en des termes élogieux : « La première fois que je l’ai vu, au toucher de balle, j’ai relevé qu’il apportait du nouveau par rapport aux ailiers qui l’ont devancé en sélection nationale.
Ses chevauchées, ses percées au milieu de terrain en venant balle au pied de l’aile, ses bons centres m’ont de suite fait réaliser que c’est un joueur de qualité. En plus, à 22 ans seulement, il a une marge de progression très importante, il peut devenir encore meilleur que ce qu’il est. Dans les deux années à venir, il peut gagner plus de force pour muscler son jeu.
On attendra beaucoup de lui, je lui souhait d’être le plus performant possible et devenir le grand footballeur que l’Algérie aura à l’avenir. Il va faire très mal, incha Allah ! » Rien à ajouter pour un joueur auquel il ne reste plus que de continuer à travailler. En n’oubliant pas de garder les pieds sur terre. En bon professionnel qu’il est, il sait ce qu’on attend de lui et ce qu’il a à faire. Bon vent !