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Culture

Roman de Dalila Medjahed : l’ivresse d’une poésie

Roman de Dalila Medjahed : l’ivresse d’une poésie

Dans son premier roman Les larmes éloquentes aux sonorités poétiques, Dalila Medjahed rend hommage aux victimes du terrorisme dans le monde.

Edité en France par Panthéon, ce premier ouvrage de la poétesse Dalila Medjahed met en valeur le personnage Jessica. La jeune femme fait preuve de nostalgie, elle qui entre le rêve et la réalité, la guerre et la paix, l’amour d’un pays d’origine et d’une terre de naissance, livre son histoire personnelle. Devenue adulte, elle souffre de l’absence d’un être cher dans un monde dominé par la violence.

D’après l’auteure, « c’est une histoire, qui pourrait être celle de n’importe quelle personne, pleine de craintes, d’espoirs, de désirs mais aussi de rêves », rapporte l’Agence presse service d’Algérie. L’écrivaine explique que « c’est à travers sa douleur et sa peine » que le personnage du roman « très nostalgique se rend compte de la cruauté humaine ».

Optimiste, elle interpelle la conscience en affirmant : « Comment se taire ? Nous voyons ce qu’il y a de pire en l’humanité mais chaque épreuve dramatique nous fortifie et nous permet de croire en la beauté de l’âme et des mots. Des mots aux valeurs républicaines et universelles qui sont les nôtres et qui vont à toutes les victimes du terrorisme et à leurs proches frappés par une violence aveugle et sourde ».

Elle évoque ses pensées quant à la misère humaine et au terrorisme, non sans aborder la « thématique immuable » qu’est la liberté notamment celle de la femme, dans « un contexte lourd et difficile lorsqu’on vit dans un pays d’immigration, issu de la diversité pour finalement falloir toujours se battre pour exister ». Au rythme de la prose, elle confie : « Comme un bateau qui chavire, je regarde le monde qui part à la dérive en me demandant ce qui arrive ».

Et dans sa préface, elle avoue : « Même un pied dans la tombe, rester digne, donner une dimension personnelle, universelle et humaniste à cette histoire qui est tout simplement la mienne et qui m’entraîne dans l’ivresse de la poésie ». Elle compare la justice au vent, car « on ne sait pas comment elle souffle ».

Elle avertit que c’est là « une histoire qui pourrait être la nôtre, avec ses craintes, ses espoirs, ses désirs, mais aussi ses rêves ». Avec Les larmes éloquentes, Dalila Medjahed signe « un livre à cœur ouvert qui lui a permis de rester en vie pour ne pas sombrer et qui nous rapproche les uns des autres ».

Un roman qui se laisse lire en un trait, il est entrecoupé de vers pour « casser la monotonie de la prose avec des mots propres à l’alchimie du verbe et de l’image afin de montrer le chemin de l’espoir dans un univers qui vacille entre rêve et réalité, entre guerre et paix ».

Voilà « un premier roman sur l’espoir. Je crois en l’espoir et je dis toujours qu’au bout du chemin il y a toujours une fenêtre ouverte ». Entre le récit et la poésie, ce roman « plein de réflexions, de chagrins mais aussi d’espoirs immuables » constitue un message de paix et de liberté.

Roman Les larmes éloquentes de Dalila Medjahed Editions du Panthéon, 29 septembre 2017 64 pages



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