Réunion prochaine entre l’Algérie, le Niger et le Nigeria : Nouvel élan pour le gazoduc transsaharien   – Le Jeune Indépendant
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Energies

Réunion prochaine entre l’Algérie, le Niger et le Nigeria : Nouvel élan pour le gazoduc transsaharien  

Réunion prochaine entre l’Algérie, le Niger et le Nigeria : Nouvel élan pour le gazoduc transsaharien  

Un nouvel élan pour le projet du gazoducgazoduc Un gazoduc est une canalisation destinée au transport de matières gazeuses sous pression, la plupart du temps des hydrocarbures. Selon leur nature d'usage, les gazoducs peuvent être classés en trois familles principales : 1- gazoducs de collecte, ramenant le gaz sorti des gisements ou des stockages souterrains vers des sites de traitement. 2- gazoduc de transport ou de transit, acheminant sous haute pression le gaz traité (déshydraté, désulfuré, ...) aux portes des zones urbaines ou des sites industriels de consommation 3- gazoducs de distribution, répartissant le gaz à basse pression au plus près des consommateurs domestiques ou des petites industries. transsaharien (TSGP) devrait être donné avec une réunion prochaine entre les ministres de l’Energie des trois pays concernés, à savoir l’Algérie, le Niger et le Nigeria. Pour rappel, la dernière réunion qui a regroupé les trois responsables s’est tenue à Alger en 2022.

 

Le but de cette rencontre annoncée est de s’enquérir du taux d’avancement de ce projet stratégique, a indiqué le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, dans sa déclaration à la presse, à l’issue de l’audience qu’il a accordée, ce dimanche, au ministre du Pétrole de la République du Niger, Sahabi Oumarou, en visite en Algérie.

 

« Les deux parties ont convenu d’aller de l’avant pour concrétiser le projet du gazoduc transsaharien et de tenir une réunion ministérielle des trois pays concernés dans les plus brefs délais », a précisé le ministre, notant que la date et le lieu de cette rencontre seront fixés en accord avec le ministre du Pétrole du Nigeria.

 

La concrétisation du projet a déjà commencé par des études techniques ; elle se poursuivra par des réunions du comité ministériel mixte et du comité technique pour s’enquérir du taux d’avancement du projet, conformément aux objectifs tracés, a-t-il poursuivi.

 

D’une importance capitale, la réactivation de la réalisation de ce gazoduc intervient, rappelons-le, dans un contexte géopolitique particulier, marqué par une forte demande internationale en gaz et en pétrole, sachant que plusieurs pays, notamment européens, cherchent à réduire leur dépendance aux livraisons russes.

 

Le projet a aussi été au centre des discussions de la rencontre qui a réuni, au mois d’août dernier, le ministre de l’Energie avec son homologue nigérien à Niamey. Cette rencontre avait permis de réaffirmer la poursuite des réunions de coordination en vue d’examiner les volets du projet du gazoduc transsaharien mais aussi de s’enquérir de la situation de l’exécution des décisions prises lors des rencontres entre les ministres algérien, nigérien et nigérian chargés des Hydrocarbures, dont la dernière a eu lieu en juin 2022 à Alger. Cette dernière rappelons-le, a été sanctionnée par la signature d’un mémorandum d’entente entre l’Algérie, le Niger et le Nigeria pour réaffirmer « l’engagement des trois pays à poursuivre et à parachever les travaux des groupes d’experts afin de concrétiser ce projet stratégique, tout en mettant en exergue leur forte volonté de progresser dans sa réalisation ».

 

Le point sur l’avancement du projet a déjà été fait par le ministre de l’Energie, au mois de mars passé, où il avait fait savoir que le projet du TSGP avançait à grands pas et qu’il ne restait que 1 800 km, objet d’études techniques, à réaliser sur les 4 000 km prévus.

 

Le projet qui s’étend sur 4 000 km d’Abuja aux côtes algériennes, destiné à l’exportation du gaz nigérian, a connu la réalisation d’une grande partie et il ne reste que 100 km au niveau du Nigeria, 1 000 km au Niger et 700 km en Algérie, soit un total de 1 800 km, avait précisé M. Arkab en marge des travaux du 7e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (GECFGECF Forum des pays exportateurs de gaz). La nécessité de mobiliser tous les moyens pour la relance du projet, après le retard enregistré, avait été soulignée lors d’une rencontre ayant regroupé le ministre de l’Energie avec le ministre nigérian des Ressources en marge de ce sommet, affirmant que la relance de ce projet avait fait l’unanimité des trois pays.

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