Réunion des chefs des diplomaties de l’UE lundi
Les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne se réuniront aujourd’hui lundi 26 janvier pour discuter de la situation dans le sud-est de l’Ukraine, selon le président ukrainien Piotr Porochenko.
« Lundi, une réunion des chefs des diplomaties européennes doit avoir lieu en vue de coordoner les démarches ultérieures destinées à assurer la sécurité de l’Ukraine et à intensifier la pression sur la Russie », a fait savoir le chef d’Etat ukrainien lors d’une réunion du Conseil de sécurité nationale et de défense (SNBO).
Samedi 24 janvier, l’armée ukrainienne a fait état de bombardements de la ville de Marioupol au lance-roquettes multiples Grad, qui avaient fait 30 morts parmi les civils et plus d’une centaine de blessés. Kiev accuse la « rébellion armée prorusse ». Les insurgés démentent leur responsabilité de l’attaque et dénoncent une « provocation » des forces ukrainiennes.
Le président ukrainien Piotr Porochenko a décrété une journée de deuil national hier dimanche suite aux bombardements meurtriers de la ville de Marioupol (sud-est). Un décret ad hoc a été publié sur le site présidentiel. Hier dimanche, le secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon a condamné les bombardements de la ville ukrainienne de Marioupol et accusé les indépendantistes du Donbass de violer les accords de Minsk.
« Le secrétaire général reproche aux leaders des insurgés d’avoir renoncé à respecter le régime de cessez-le-feu et d’avoir fait des déclarations provocatrices revendiquant de nouveaux territoirese, lit-on dans un communiqué diffusé par le service de presse du SG de l’Onu. « Cela constitue une violation de leurs engagements au titre des accords de Minsk », indique le document, en référence au Protocole de Minsk, signé le 5 septembre, et au Mémorandum de Minsk, signé en septembre dernier, portant sur les modalités du cessez-le-feu convenu dans le Protocole.
Il faut savoir que le SG de l’ONU s’est toujours aligné sur les thèses américains et européennes pour ce qui du dossier ukrainien, suscitant ainsi les réclamations de la Russie. Le sud coréen fait preuve par ailleurs de partialité flagrante en ce qui concerne la Syrie. Ban ki moon s’est même permis l’outrecuidance de « conseiller » le président de la Répblique arabe de Syrie, M. Bachar Al Assad de « partir ».