Report du procès des personnes accusées de vandalisme
Le procès de onze personnes accusées de destruction volontaire de biens d’autrui lors de la marche de vendredi dernier dénonçant les caricatures du magazine français Charlie Hebdo, a été reporté au 3 février prochain par le tribunal de Sidi M’hamed d’Alger. Cela à la demande des victimes « pour mieux examiner les dossiers de cette affaire », ont indiqué les avocats des plaignants.
Les actes de destruction ont visé des vitrines de magasins ainsi que des locaux d’agences de voyage et une agence d’Air Algérie, situés sur le parcours de la marche organisée pour dénoncer les atteintes répétées au prophète Mohamed et l’Islam. Des milliers d’Algériens ont battu vendredi le pavé dans plusieurs villes du pays en soutien au prophète Mohamed (QSSSL) suite aux publications, jugées attentatoires à l’islam, de l’hebdomadaire français Charlie Hebdo sous couvert de la liberté d’expression.
A Alger,des milliers de personnes ont marché dans plusieurs quartiers de la capitale à la fin de la prière du vendredi, à l’instar de la cité des Annassers, Kouba, Belouizdad, Bachdjerah, El Harrach, Baraki et la place du 1er Mai. Les citoyens ont scandé des slogans tels « Tous avec Mohamed » et « Oui à la liberté d’expression, non au blasphème ».
Des violences ont été constatées lors de cette marche, notamment des échauffourées avec le service d’ordre, alors que des individus se sont attaqués à des magasins et des agences de voyages, détruisant leurs devantures. Les services de sécurité ont opéré des arrestations parmi ces personnes, dont 11 placées sous mandat de dépôt. Des sit-in et des rassemblements ont été observés depuis mercredi dernier un peu partout sur le territoire national.
Beaucoup de mosquées ont pris l’initiative de distribuer des dépliants retraçant le parcours et la vie du prophète Mohamed (QSSSL). Le ministère des Affaires religieuses et des wakfs avait appelé, jeudi dernier, les imams à consacrer le prêche du vendredi au prophète Mohamed (QSSSL) .