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Nationale

Renvoi du procès en appel des cadres de l’Office du bac

Renvoi du procès en appel des cadres de l’Office du bac

Sur demande des avocats de la défense des mis cause, la présidente de la 6e chambre pénale de la cour d’appel, Mme Derrar Djebbari Meriem, après consultation de ses conseillères Mmes Mouhab Rafika et Mokdadi Fatiha et l’avis du procureur général M. Ben M’Hidi Anouar, a renvoyé au 19 février prochain le procès des cadres et fonctionnaires de l’Office national des examens.

Les avocats de la défense ont sollicité un délai pour bien préparer leurs plaidoiries. Pour rappel, le président du tribunal correctionnel d’Alger, section des flagrants délits, avait prononcé, le 27 novembre dernier, des relaxes en faveur de trois cadres de l’Office national des examens , le président alors en charge du dossier ayant jugé que les preuves légales et matérielles relatives à la culpabilité des cadres et fonctionnaires, réunies au cours de l’enquête préliminaire et l’instruction judiciaire, n’étaient pas fondées.

Ainsi le magistrat, après la mise en examen de l’affaire, a décidé de libérer le directeur central de l’Office national des examens M. Mohamed Amine, K .Lakhdar, inspecteur de la matière physique de l’Office national des examens de Bejaia et Y.Najib, inspecteur de la même matière et représentant de la même structure à Constantine.

Le même juge, a par contre, prononcé trois ans de prison ferme contre A. Abdelmalek, agent administratif de l’Office national des examens de la wilaya de Sétif.

Les quatre mis en cause ont été arrêtés suite à une enquête diligentée par les services de la Gendarmerie nationale du fait d’une plainte déposée par le département ministériel de Nouria Benghebrit, concernant les fuites des sujets de la physique, des sciences naturelles, de la géographie et enfin des sciences de la charia. Suite à ce scandale, la première responsable du secteur de l’éducation nationale a décidé d’organiser une deuxième session en juin dernier.

Cette dernière a été marquée par de petites failles. Il convient de signaler que le procureur de la République a requis des peines de quatre à sept ans de prison ferme contre les mis en cause.
Quant à leurs avocats, ils ont insisté sur l’innocence de leurs clients estimant que : « Les véritables coupables n’ont pas été inquiétés ! » il faut souligner que le procureur de la République a introduit un appel à la cour d’Alger, sollicitant la révision des verdicts acquittement des
accusés.



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