Rentrée universitaire : Près de 60 000 nouveaux bacheliers préinscrits

Le nombre de préinscriptions des nouveaux bacheliers a atteint plus de 60 000 depuis l’ouverture du site mardi dernier, a-t-on appris auprès du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le nombre d’accès des nouveaux bacheliers au site des inscriptions s’élève à 359 514, soit 67,67 % du nombre total des bacheliers, a précisé la même source.

Tous les moyens ont été mobilisés pour réussir le processus de l’opération d’inscription à l’université des nouveaux bacheliers, dont le nombre total est de 317 258, a affirmé le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, notant que la période de préinscription se poursuivra jusqu’au 27 juillet. Les résultats des orientations seront connus le 6 août prochain. Les nouveaux bacheliers devront alors payer les frais d’inscription entre le 10 et le 15 août prochain.

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a émis des recommandations concernant le remplissage de la fiche de vœux par les nouveaux bacheliers, et ce vu l’importance de cette étape.

Le nouveau bachelier doit donc remplir la fiche de vœux et l’envoyer exclusivement sur la plate-forme électronique spécialement conçue à cet effet, à savoir https://orientation-esi.dz. Cela signifie que toute autre méthode improvisée par le nouveau bachelier, pour faire parvenir ses choix (de 6 au minimum à 10 au maximum), se révélera obsolète.

L’opération de remplissage et d’expédition en ligne de la fiche de vœux, via le site Web en question et dans les délais fixés, revêt un caractère obligatoire. « Dans le cas où le nouveau bachelier manque à l’appel lors de cette phase importante, marquant les préinscriptions universitaires pour la rentrée 2024/2025, il court sérieusement le risque de ne pas avoir la possibilité de s’inscrire dans une spécialité conforme à son souhait.

Le département de Baddari recommande fortement aux nouveaux bacheliers de remplir leurs fiches de vœux de façon personnelle, avec sa propre volonté, les conseillant de déterminer les choix préférés ainsi que leur ordre, allant du plus souhaité au moins souhaité, et ce de façon sérieuse et réfléchie.

Enfin, le ministère de tutelle préconise de garder une version de la fiche de vœux en la téléchargeant sur son appareil et en la sauvegardant.

Pour rassurer les futurs étudiants et leurs familles, qui ont exprimé leurs craintes quant à la numérisation de tout le processus d’inscription et de choix des filières, Abdeljabbar Daoudi, conseiller du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a tenu à préciser que cette numérisation du processus ne signifie nullement que les étudiants seront livrés à eux-mêmes. Bien au contraire, a-t-il affirmé, la technologie est là pour les aider à faire le meilleur choix.

Lors de son intervention à la Radio nationale, le responsable a fait savoir que parmi les filières les plus attendues figure l’Ecole nationale supérieure de cybersécurité, sise au pôle universitaire Abdelhafid-Ihaddaden de Sidi Abdellah, fruit d’un partenariat entre le ministère de l’Enseignement supérieur et le ministère de la Défense nationale. L’accès à cette école d’élite est conditionné par l’obtention d’une moyenne élevée, a-t-il précisé.

Daoudi a souligné que l’Algérie offre de nombreuses autres opportunités d’enseignement supérieur aux bacheliers ayant obtenu une moyenne honorable de 13/20, à l’instar des écoles supérieures spécialisées dans la formation de base (tronc commun de 2 ans) qui constituent un tremplin idéal. « Des établissements d’excellence, répartis à travers le pays, accueillent les bacheliers désireux d’acquérir des connaissances fondamentales dans des domaines tels que les sciences et technologies, l’ingénierie, l’économie, le commerce et l’éducation », a-t-il indiqué.

Il a cité, entre autres, l’Ecole nationale supérieure de technologie d’Alger, l’Ecole supérieure en sciences appliquées de Tlemcen, l’Ecole supérieure en génie électrique et énergétique d’Oran, l’Ecole nationale polytechnique d’Alger, l’Ecole nationale supérieure de l’hydraulique de Blida, l’Ecole nationale supérieure des travaux publics d’Alger, l’Ecole nationale polytechnique de Constantine.