Rentrée scolaire: confusion chez les parents d'élèves – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Rentrée scolaire: confusion chez les parents d’élèves

Rentrée scolaire: confusion chez les parents d’élèves

La confusion totale règne dans le secteur de l’éducation à cause de la pandémie du Covid-19, qui a bouleversé cette rentrée scolaire 2020-2021.
La dernière annonce du Premier ministre, Abdelaziz Djerad sur la date du retour aux classes a été énigmatique, alors que l’opinion publique attendait des éclaircissements. Une annonce qui a jeté de l’embarras et créé une confusion chez les parents d’élèves.

Dans le contexte de la pandémie de COVID-19, la situation est certes difficile pour les parents comme pour les enfants. Le retour à l’école constitue une étape très importante, dont la date  n’est pas encore décidée. Prévue pour le 4 octobre, la rentrée risque de ne pas avoir lieu avant le mois de novembre, vu que le virus est toujours actif. Abdelaziz Djerad avait annoncé à partir d’Annaba au premier jour du bac, que la date du retour en classe n’est pas fixée. «Elle dépend essentiellement de l’évolution de la situation épidémiologique », avait-il précisé.
Depuis, élèves, parents d’élèves et partenaires sociaux  affichent leurs inquiétudes et disent qu’ils sont dans le flou total. Une pression qui s’accentue par la crise sanitaire qui impose une série de mesures pour empêcher la propagation du virus et une contamination collective.
Le syndicaliste Nabil Ferguenis estime que la rentrée scolaire 2020-2021 sera celle de tous les maux, ce qui nécessite, selon lui, de la sagesse dans la gestion.
Contacté  par le Jeune Indépendant, M. Ferguenis propose d’opter pour une rentrée sur deux étapes, avec une application stricte du protocole sanitaire, notamment, durant le premier et le deuxième semestre en fonction de l’évolution de la situation pandémique.
Le syndicaliste propose la date du 8 novembre, comme une date de retour aux bancs de l’école, en adoptant le système du double vacation, l’allègement des programmes et des horaires.

Ferguenis suggère de réduire la durée des cours à 45 minutes, évitant ainsi les périodes de récréation, qui favorise le rassemblement des élèves. Selon lui, les cours doivent se poursuivre, de ce fait, jusqu’au 30 décembre, suivie d’une semaine de vacance pour reprendre ensuite les cours le 10 janvier. Et pour ce qui est des examens trimestriels, les corrections, les conseils de classes et la distribution des relevés de notes, l’interlocuteur  préfère un programme étalé du 14 au 25 février, suivis d’une semaine de repos pour entamer ensuite le deuxième semestre à  partir du 7 mars au 13 mai, pour lancer après  les examens de fin de semestre.

Pour le syndicaliste, le problème de la surcharge des classes va s’accentuer et sera l’un des points noirs de cette rentrée, surtout, explique-t-il, que la moyenne de passage pour les cycles du moyen et du secondaire (CEM et Lycée) a été revue à la baisse; à 9/20, auquel s’ajoutera dans les prochains jours, la liste des élèves ayant réussi à  l’examen du brevet de l’enseignement moyen ( Bem).

L’interlocuteur a, par ailleurs,  réclamé une réforme de l’examen du baccalauréat et de procéder à la réduction du nombre des jours des épreuves écrites, à trois (3) jours au lieu de cinq (5) et l’intégration de l’évaluation continue, dont l’importance a été  prouvée pendant la crise sanitaire. Selon lui, cette méthode imposera la discipline, évitant l’absentéisme des élèves au cours du troisième trimestre, comme chaque année. Par ailleurs,  M. Ferguenis souligne l’importance d’annuler l’examen de la cinquième année et de le remplacer par un examen blanc. Sachant que cet examen nécessite beaucoup de temps et beaucoup d’argent, sans oublier  la ressource humaine mobilisée lors de l’examen, qui connaît un taux élevé de réussite.

Pour le Bem, il propose de le réduire à deux jours seulement. En ce qui concerne les frais d’inscription et afin d’éviter tout préjudice évoqué par les parents, le syndicaliste a exigé l’intervention de la tutelle, afin de fixer un plafond pour le montant requis. Il existe des établissements d’enseignement qui fixent le montant de 200 DA, tandis que d’autres adoptent le montant de 300 DA, ce qui est très exagéré si on prend en considération les prix élevés des épreuves.

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