Rencontre USTHB – Bureau national Erasmus : Pour un écosystème entrepreneurial efficient

Le bureau national Erasmus a organisé ce mercredi, à l’Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediene (USTHB) de Bab Ezzouar, un workshop intitulé « Ecosystème entrepreneurial : vers les start-up dans les établissements de l’enseignement supérieur en Algérie ». Le but est d’atteindre un écosystème entrepreneurial efficient en Algérie.

Le but à travers cette rencontre de deux jours, a expliqué le Pr Bouddour, directeur du bureau national Erasmus Algérie, est d’essayer de traiter des priorités nationales dans le secteur de l’enseignement supérieur. C’est donc une activité partagée entre le bureau national et le ministère de l’Enseignement supérieur.

Cette rencontre, a précisé le Pr Bouddour, est proposée par le comité des experts pour la réforme, affilié au bureau national mais aussi désigné par le ministère de l’Enseignement supérieur, qui propose, à chaque fois, de traiter des thématiques prioritaires. « A l’instar des autres rencontres que nous avons déjà organisées, ce workshop se fait en présence d’experts internationaux venus d’Europe et d’autres pays pour exposer les bonnes pratiques et les modèles qu’ils sont en train d’utiliser dans leurs pays », a-t-il indiqué, avant d’ajouter : « La rencontre d’aujourd’hui traite des problèmes des start-up et de l’écosystème entrepreneurial. On essaye de s’inspirer des modèles des pays européens et de les contextualiser et les implémenter chez nous ».

Le Pr Bouddour a fait savoir que les modèles exposés sont des modèles qui existent dans des pays proches de l’Algérie en termes de développement, à l’instar de quelques pays émergents d’Amérique du Sud, d’Asie et d’Europe.

Le but, a-t-il affirmé, c’est de discuter toutes les possibilités et de voir comment ces modèles sont implémentés chez eux et comment on peut faire de même chez nous. « L’objectif est de sortir avec une feuille de route qu’on va transmettre au ministère de l’Enseignement supérieur pour essayer d’implémenter un écosystème entrepreneurial efficient », a-t-il indiqué.

Cette rencontre verra, selon le Pr Bouddour, la participation de responsables d’incubateurs venus de quelques pays, mais en faisant appel à des personnes de la diaspora qui connaissent l’écosystème algérien et peuvent nous apporter encore plus. « Ces Algériens installés en Europe sont venus nous présenter les modèles d’organisation de transfert de technologie, et ce sont des modèles qui intéressent notre pays », a-t-il ajouté.

Pour sa part, le président de la commission nationale de coordination et de suivi de l’innovation et des incubateurs universitaires, et directeur des études à la direction générale de la recherche scientifique, Ahmed Mir, a souligné les progrès considérables enregistrés par l’Algérie dans le domaine de l’entrepreneuriat, plus exactement l’entrepreneuriat innovant.

« Des avancées énormes ont été enregistrées par l’Algérie dans le domaine de l’entrepreneuriat, notamment dans son volet lié à l’innovation », a-t-il affirmé.

L’organisation de ce genre de rencontres s’inscrit dans l’objectif d’atteindre le but fixé par l’Etat algérien qui consiste à créer le plus grand nombre possible de start-up et de microentreprises, tout en améliorant l’environnement de l’innovation en Algérie. Ahmed Mir a, dans ce sens, estimé que les universités algériennes entreprennent des actions considérables pour accompagner les étudiants dans la réalisation de leurs ambitions.