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Nationale

Rejet massif des offres de Bensalah

Rejet massif des offres de Bensalah

La mobilisation massive reprend de plus belle en ce 16e vendredi de manifestations populaires à Alger. Une mobilisation qui se veut une réponse cinglante aux pouvoirs publics.

Ces derniers s’entêtent à faire la sourde oreille en maintenant les symboles d’un régime contesté depuis le 22 février dernier. Les marcheurs, et comme à l’accoutumée, mettent à jour leurs slogans en fonction des dernières déclarations et de l’évolution du discours politique.

En effet, les slogans brandis et scandés hier par des dizaines de milliers de marcheurs vont dans le sens du rejet total et massif du dialogue avec le gouvernement en place, dont le départ est réclamé par la majorité écrasante du peuple depuis plus de trois mois. Juste après la prière du vendredi, les manifestants ont commencé en force leur marche, en entonnant « makanche hiwar m3a el3issabet » (pas de dialogue avec la bande mafieuse), « dawla madania, machi 3askaria » (un Etat civil, pas militaire)

Des slogans qui attestent du rejet catégorique du dialogue « inclusif » auquel a appelé le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah dans son discours adressé au peuple avant-hier. Ce dernier avait appelé jeudi le peuple algérien dans sa composante diverse à un dialogue impliquant toutes les parties en vue de pouvoir organiser de l’élection présidentielle le plus tôt possible. Les manifestants persistent à refuser de manière catégorique ces offres, car selon leurs messages indiqués sur leurs écriteaux, ils veulent un dialogue « constructif » mais pas avec ceux qui ont cautionné la fraude et piétiné la voix du peuple. C’est ce qu’on peut lire sur une des pancartes : « na3em lil-hiwar elbana, m3a eljazairiyine elmouslihine, walayssa ma3a elmoufssidine, Bedoui kana mina elmouzawirine » (oui à un dialogue constructif avec les Algériens intègres et pas avec les corrompus, et Bedoui était parmi les fraudeurs), « 3elhirak chaâbi yourahib dilhiwar wa yatamassek birahil bakiyat elmandouma, elikhwane BB, irhalou, dégagez… » (le hirak accepte le dialogue avec un attachement au départ du reste du système, les frères BB, dégagez, dégagez …). « makanche moufawadat m3a el3issabet » (pas de négociations avec la bande mafieuse), scandaient la à gorge déployée.

Par ailleurs, la vox populi persiste et signe à réfuter toute élection émanant du système en place, discrédité et artisan par excellence d’une fraude électorale des plus flagrantes lors des scrutins organisés par le passé. « Makanche intikhabet m3a el3issabet » (pas d’élections avec la bande mafieuse), scandant la marée humaine qui avait envahi les grandes artères de la capitale. Une situation qui s’apparente à un dialogue des sourds et ne fait que compliquer la possibilité de trouver une sortie à la crise qui secoue le pays depuis presque quarte mois. Le peuple, en tout état de cause, ne semble pas prêt à faire marche arrière et accepter d’être victime d’une duperie manifeste. Le changement radical tel que souhaité par le peuple exige certains préalables, notamment le départ du chef de l’Etat Abdelkader Bensalah et du Premier ministre Noureddine Bedoui. Ce qui pourrait être un premier pas vers l’instauration de la confiance basée sur la bonne foi entre le peuple et le pouvoir.

Le peuple aujourd’hui est décidé d’être l’acteur de son destin pour aller à des élections libres et démocratiques. Ce qui ne pourrait se concrétiser sans l’assainissement de la haute sphère dirigeante de toutes les têtes responsables de la fraude et de la confiscation de la volonté populaire des années durant. La raison pour laquelle ce peuple ne se lasse pas de scander encore et énergiquement « klitou lebled ya serakine » ( vous avez dévoré le pays, bande mafieuse) .La mobilisation massive reprend de plus belle en ce 16e vendredi de manifestations populaires à Alger. Une mobilisation qui se veut une réponse cinglante aux pouvoirs publics.

Ces derniers s’entêtent à faire la sourde oreille en maintenant les symboles d’un régime contesté depuis le 22 février dernier. Les marcheurs, et comme à l’accoutumée, mettent à jour leurs slogans en fonction des dernières déclarations et de l’évolution du discours politique.

En effet, les slogans brandis et scandés hier par des dizaines de milliers de marcheurs vont dans le sens du rejet total et massif du dialogue avec le gouvernement en place, dont le départ est réclamé par la majorité écrasante du peuple depuis plus de trois mois. Juste après la prière du vendredi, les manifestants ont commencé en force leur marche, en entonnant « makanche hiwar m3a el3issabet » (pas de dialogue avec la bande mafieuse), « dawla madania, machi 3askaria » (un Etat civil, pas militaire)

Des slogans qui attestent du rejet catégorique du dialogue « inclusif » auquel a appelé le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah dans son discours adressé au peuple avant-hier. Ce dernier avait appelé jeudi le peuple algérien dans sa composante diverse à un dialogue impliquant toutes les parties en vue de pouvoir organiser de l’élection présidentielle le plus tôt possible. Les manifestants persistent à refuser de manière catégorique ces offres, car selon leurs messages indiqués sur leurs écriteaux, ils veulent un dialogue « constructif » mais pas avec ceux qui ont cautionné la fraude et piétiné la voix du peuple. C’est ce qu’on peut lire sur une des pancartes : « na3em lil-hiwar elbana, m3a eljazairiyine elmouslihine, walayssa ma3a elmoufssidine, Bedoui kana mina elmouzawirine » (oui à un dialogue constructif avec les Algériens intègres et pas avec les corrompus, et Bedoui était parmi les fraudeurs), « 3elhirak chaâbi yourahib dilhiwar wa yatamassek birahil bakiyat elmandouma, elikhwane BB, irhalou, dégagez… » (le hirak accepte le dialogue avec un attachement au départ du reste du système, les frères BB, dégagez, dégagez …). « makanche moufawadat m3a el3issabet » (pas de négociations avec la bande mafieuse), scandaient la à gorge déployée.

Par ailleurs, la vox populi persiste et signe à réfuter toute élection émanant du système en place, discrédité et artisan par excellence d’une fraude électorale des plus flagrantes lors des scrutins organisés par le passé. « Makanche intikhabet m3a el3issabet » (pas d’élections avec la bande mafieuse), scandant la marée humaine qui avait envahi les grandes artères de la capitale. Une situation qui s’apparente à un dialogue des sourds et ne fait que compliquer la possibilité de trouver une sortie à la crise qui secoue le pays depuis presque quarte mois. Le peuple, en tout état de cause, ne semble pas prêt à faire marche arrière et accepter d’être victime d’une duperie manifeste. Le changement radical tel que souhaité par le peuple exige certains préalables, notamment le départ du chef de l’Etat Abdelkader Bensalah et du Premier ministre Noureddine Bedoui.

Ce qui pourrait être un premier pas vers l’instauration de la confiance basée sur la bonne foi entre le peuple et le pouvoir. Le peuple aujourd’hui est décidé d’être l’acteur de son destin pour aller à des élections libres et démocratiques. Ce qui ne pourrait se concrétiser sans l’assainissement de la haute sphère dirigeante de toutes les têtes responsables de la fraude et de la confiscation de la volonté populaire des années durant. La raison pour laquelle ce peuple ne se lasse pas de scander encore et énergiquement « klitou lebled ya serakine » ( vous avez dévoré le pays, bande mafieuse) .

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