Référendum du 1er Novembre : aucun risque sanitaire – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Référendum du 1er Novembre : aucun risque sanitaire

Référendum du 1er Novembre : aucun risque sanitaire

La tenue du référendum sur la révision  constitutionnelle, prévu  le 1e novembre prochain,  ne représentera aucun risque sanitaire pour les électeurs.  C’est  ce  qu’a  affirmé , ce dimanche, docteur Bekkat Berkani Mohamed, membre du  Comité  scientifique chargé  du suivi de l’évolution de la pandémie  du Covid-19,  dans une déclaration au Jeune  Indépendant.

Interrogé  sur les détails dudit protocole  sanitaire, Dr Bekkat  a expliqué au Jeune Indépendant que tous les points de détail ont été étudiés. « Le parcours  du votant et  la situation dans les bureaux de vote,  nous tiendrons en compte la distanciation physique et la position des isoloirs. À l’entrée des bureaux, le gel hydro-alcoolique sera mis à disposition, plus la fourniture de bavettes  aux votants. Il est prévu aussi un stylo qu’on stérilisera  après chaque utilisation », a indiqué le Dr Bekkat.
« La tenue du  référendum du 1e novembre ne va absolument pas contribuer à la recrudescence des contaminations  au Covid-19, parce qu’il y a un  protocole  sanitaire qui a été présenté par l’ANIE et mis en conformité  par le Comité scientifique chargé de lutte  contre le Covid-19 et le ministère de la santé. », a-t-il assuré.

Tout ce protocole, souligne le spécialiste,  va être appliqué scrupuleusement par les membres de l’Autorité  des élections, ce qui permettra la sécurisation des différentes étapes du processus référendaire. Les électeurs  pourront ainsi, poursuit-il, accomplir leur devoir de vote sans aucun risque de contamination.

À ce propos, le président de l’Autorité nationale indépendante des élections, Mohamed Charfi  a rappelé, en marge du coup d’envoi de la révision exceptionnelle  des listes électorales donné ce dimanche à partir de Boumerdès, que le protocole sanitaire  se décline  en trois phases liées au processus référendaire.  Il  s’applique, dit-il,  suivant trois  fiches techniques, à commencer par l’opération de la révision des listes électorale jusqu’au jour « J ».

Par ailleurs, M. Charfi a annoncé la mise en service  de l’inscription à distance  aux listes  électorales. Ainsi, l’ANIE se dote d’un nouveau  dispositif à même  de minimiser les cas de fraude électorale et d’assurer la protection aux citoyens  d’une éventuelle contamination au coronavirus.

Concernant la masse électorale, le président de l’Instance a fait savoir qu’on recense 24 111 081 électeurs, chiffre  auquel s’ajouteront environ 500 000 nouveaux inscrits  après la révision du  fichier électoral en cours.

À cette  occasion, le président de l’ANIE a précisé  que l’inscription à distance est  opérationnelle dès le premier jour de la révision des listes électorales, grâce  aux efforts  des membres de l’ANIE,   qui  ont relevé  le défi le 20 juillet dernier.

«  L’inscription à distance est  opérationnelle depuis ce matin. Nous avons enregistré, via ce dispositif,  des opérations de radiation automatique d’électeurs ayant changé  leur lieu de résidence pour s’inscrire à la nouvelle commune. », a-t-il indiqué.

Charfi a expliqué que le nouveau dispositif permettra de maitriser et d’assainir le fichier électoral national, qui faisait auparavant l’objet de controverse. Ainsi l’inscription à distance contribuera, dira-t-il, à faire barrage à d’éventuelle fraude électorale, outre la protection que  pourrait assurer  aux citoyens  en cette période de crise sanitaire, nécessitant le respect des mesures préventives contre le Covid-19.

Ce dispositif est un acquis pour l’ANIE et  un moyen de prévention pour les citoyens qui va, prédit- il, faciliter l’augmentation de la masse électorale.  « Cela permettra  au plus grand nombre possible de citoyens d’accomplir leur devoir de vote et contribuer de la sorte à cristalliser le modèle de la gouvernance nationale auquel  aspire  tout un chacun. », déclare M. Charfi.  Il a relevé, dans ce sens,  que la mère de  toutes les corruptions est la fraude électorale, eu égard à sa nocivité à même d’ébranler la confiance entre gouvernant et  gouvernés.

Par ailleurs, le président de l’ANIE a indiqué que « les garants de la transparence du scrutin »  ont atteint le nombre de 60 000 personnes travers le territoire national, dont 1000 nouvelles  recrues  ont adhéré, la semaine dernière, aux rangs de son staff et portent un diplôme universitaire.  « Nous considérons cela comme un bon signe qui renseigne sur une prise de conscience constatée chez le peuple, qui prendra en main le sort des échéances électorales  à l’avenir. Les élections n’est plus l’affaire de l’ANIE, c’est dorénavant l’affaire  de tout le peuple », ajoute M. Charfi.

Pour assurer le bon déroulement  du processus référendaire, l’ANIE  a pris, explique le même responsable,  toutes les précautions en vue d’avoir le nombre suffisant de son staff en cas de  contagion au Covid-19. Il a fait savoir qu’il a été procédé ce samedi au remplacement entre 10 et 15 membres affectés par le coronavirus, ajoutant dans ce sillage que l’opération d’assainissement du fichier électoral tiendra en compte le nombre des décès causés par la pandémie du Covid-19.

Selon ses estimations,  l’ANIE « visera haut », à travers, ce rendez-vous, soit  sa deuxième expérience en termes d’organisation des élections, et  ambitionne « l’excellence » dans l’accomplissement de sa mission.

Pour rappel, l’opération de la révision du fichier électoral  intervient suite à la convocation du  corps électoral, par le président de la république, Abdelmadjid Tebboune,  mardi dernier et se poursuivra jusqu’au 27 septembre.

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