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Nationale

Recul de la croissance hors hydrocarbures en 2014

Recul de la croissance hors hydrocarbures en 2014

La croissance du PIB hors hydrocarbures a reculé durant l’exercice 2014, en passant à 5,6 % contre 7,7 % en 2013, indique l’Office national des statistiques (ONS) qui attribue ce repli au ralentissement de la croissance dans les secteurs agricole et du BTPH. 

« Le taux de croissance du secteur agricole a été de seulement 2,5 % en 2014 par rapport à l’année d’avant », précise l’ONS dans sa dernière publication sur les comptes économiques du pays. Ce constat se confirme de plus lorsqu’il est observé que le PIB hors agriculture a connu une amélioration puisque son taux de croissance a nettement augmenté en passant à 3,9 % en 2014 contre 2,3 % en 2013.

L’examen du taux de croissance sur une période de 10 ans montre que la croissance du secteur agricole n’est pas régulière mais qu’elle est plutôt caractérisée par une succession de pics de croissance et de fortes baisses de l’activité.

« Mais depuis 2009, le secteur est marqué par une décélération du rythme de croissance après le pic de production de 21,1 % il y a 6 ans, qui peut être considéré comme le pic absolu après celui de 2003 (+19,5%) », précise la même source.

La croissance du PIB agriculture, sylviculture et pêche, qui a atteint 1 771,5 milliards de dinars (mds DA) en 2014, est restée cependant positive grâce aux performances appréciables de la production végétale hors céréales ainsi que de la production animale, a-t-on fait constater. Quant au BTPH, il a enregistré une légère baisse durant la période considérée avec une croissance de 6,9 % contre 7,1 % en 2013 et 8,6 % en 2012.

De même pour le secteur industriel, dont la part au PIB reste inférieure à 5 %, sa croissance a reculé à 3,9 % en 2014 contre 4,1 % en 2013, en raison d’une baisse d’activité dans les secteurs des ISMME (Industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques et électriques) et de la chimie. Mais en dépit des taux de croissance de ce secteur « encore faiblement positifs, très irréguliers et insuffisants », ce dernier semble avoir rompu avec la forte dépression qui l’avait caractérisé ces dernières années, note la même source.

En revanche, le secteur des services et des travaux publics pétroliers, qui avait connu une faible croissance en 2013, s’est redressé en 2014 avec une croissance de 3,6 %. Pour le secteur des services marchands (banques, assurances…), la croissance a été de 8 % en 2014, tandis que les services non marchands (les services des administrations publiques notamment) ont évolué de 4,4 %.

Pour ce qui est de l’investissement, l’ONS souligne que l’effort en la matière reste encore « très important », même s’il provient essentiellement de la dépense publique et du secteur énergétique. La formation brute de capital fixe (Fbcf), qui représente l’investissement dans des projets durables par différents agents économiques, a généré 36,7 % du PIB en 2014 (contre 34,2% en 2013).

Les investissements en capital fixe ont été de 6 311,8 mds de DA (environ 78,3 mds usd) en 2014, en hausse de 6,4% par rapport à 2013 (+8,6% en 2013), une décélération due au recul des importations de biens d’équipements industriels. 

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