Recrutement des diplômés de magistère et de doctorat : L’opération de dépôt de dossiers lancée
Le dossier des titulaires des diplômes de magistère et de doctorat est sur le point d’être réglé, puisque l’opération de dépôt des dossiers de candidatures en vue de leur recrutement à la prochaine rentrée universitaire 2023/2024 a débuté ce lundi.
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) vient d’adresser une note aux titulaires de doctorat et de magistère non-salariés, qui sont inscrits via la plateforme numérique, leur demandant de déposer leur dossier de candidature afin de « participer au recrutement pour rejoindre le titre de maître-assistant de classe B dans les établissements universitaires au titre de l’année 2023 ».
Le département ministériel de Kamel Baddari a précisé, dans un communiqué, que les personnes concernées doivent utiliser le même compte électronique avec lequel elles se sont inscrites précédemment, et que la période du dépôt des dossiers de candidature via la plateforme numérique se poursuit jusqu’au dimanche 25 juin à minuit.
C’est suite aux instructions du Président Abdelmadjid Tebounne, lors de la dernière réunion du Conseil des ministres, que le département de Baddari a engagé, en collaboration avec les autorités concernées, les démarches nécessaires au recrutement des titulaires de magistère et de doctorat en vue d’absorber le grand nombre de diplômés sans travail.
A cet effet, le ministre avait fait savoir, lors d’une plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN), que le recrutement des titulaires de magistère et de doctorat sera effectué selon plusieurs formules, dont le recrutement sur titre aux postes de maîtres-assistants -catégorie B-, le recrutement aux postes de chercheurs permanents, ou encore sous forme de contrats dans l’enseignement ou la recherche.
Les concernés peuvent trouver les annonces de recrutement sur les sites web des établissements, a ajouté le ministre, alors que les candidatures aux postes budgétaires « se font à travers la plateforme numérique ».
Pour ce qui est des pièces requises dans le dossier d’inscription, le ministère a cité une copie de la carte d’identité nationale, une copie du diplôme requis, un formulaire à remplir par le candidat et à déposer via la plateforme numérique (à télécharger depuis le site web de la Direction générale de la fonction publique et de la réforme administrative (DGFPRA), une copie d’attestation de non-activité légalisée, ainsi qu’une copie des documents certifiant les travaux scientifiques réalisés par le candidat dans son domaine de spécialité avant ou après l’obtention du diplôme requis. Les copies des articles scientifiques et des interventions et de la page du livre scientifique portant le numéro international normalisé du livre (ISBN) sont également demandées le cas échéant.
D’autres documents sont requis par le département de Baddari. Il s’agit des attestations de travail justifiant l’expérience professionnelle acquise par le candidat aux établissements de l’enseignement supérieur ou, le cas échéant, les attestations de travail justifiant l’expérience professionnelle acquise par le candidat dans l’enseignement au niveau des établissements
d’autres secteurs après l’obtention du diplôme requis, ou les attestations de travail justifiant l’expérience professionnelle acquise au titre des postes d’encadrement occupés aux niveaux des établissements et des administrations publics et/ou les établissements et les organismes publics et privés.
Les candidats sont tenus, selon le communiqué, à choisir une liste d’établissements universitaires dans lesquels ils veulent être recrutés selon la priorité indiquée sur la plateforme, et de suivre toutes les étapes dans l’ordre indiqué sur la plateforme avant de valider son dossier de candidature. Les dossiers des candidats doivent être transmis par voie électronique aux établissements universitaires concernés par le recrutement.
Les titulaires des diplômes de magistère et de doctorat, sans emploi ou vacataire, faut-t-il le rappeler, avaient organisé plusieurs rassemblements devant le ministère de l’Enseignement supérieur. Le dernier en date est celui organisé au mois de février, avant d’être reçus par le ministre auquel ils ont soulevé leurs revendications. Cette élite universitaire au chômage a revendiqué, en effet, un recrutement direct dans le secteur de l’enseignement supérieur.