Rassemblement dimanche à Paris
La politique de répression exercé par les autorités d’occupation marocaines a été dénoncée hier à Paris par plusieurs associations des droits de l’Homme et de soutien à la cause sahraouie, soutenues par des syndicats et partis politiques, lors d’un rassemblement à l’occasion du 4e anniversaire du démantèlement du camp de Gdeim Izik, et pour dénoncer la politique de répression du Maroc au Sahara occidental occupé.
« Le 8 novembre 2010, les forces d’occupation marocaines ont violemment démantelé et brûlé le « camp de protestation « de Gdeim Izik installé prés de la capitale sahraouie occupée d’El Aaiun », a fait savoir dimanche un communiqué repris par l’Agence de presse sahraouie (SPS).
Ce campement de « protestation « abritait alors plus de 30 000 Sahraouis qui se sont réunis pour défendre leurs droits politiques, économiques, sociaux et culturels.
« Depuis ce démantèlement, 24 militants sahraouis, pour la plupart défenseurs des droits de l’Homme, croupissent encore à la prison de Salé au Maroc », précise la même source.
Et d’ajouter que ces détenus, qui sont tous des civils, ont subi des arrestations arbitraires par le colon marocain, juste pour avoir réclamé le droit à l’autodétermination de leur peuple, ils ont été jugés par un tribunal militaire sans aucune « preuve « que des aveux ont été obtenus sous la torture et condamnés à de lourdes peines de prison allant de 20 ans à la prison à vie.
En outre, après le rassemblement, une manifestation a été organisée de la place du Trocadéro jusqu’à l’Ambassade du Maroc. Les associations françaises ont ainsi dénoncé la politique de répression du pouvoir marocain qui se poursuit malgré les rapports des organisations internationales des droits de l’Homme et les résolutions du Parlement européen.
Durant cette manifestation, les associations françaises, ont exigé la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis et marocains, l’arrêt de la répression et le respect des droits de l’homme et l’instauration d’un mécanisme international pour la surveillance des droits de l’Homme dans les territoires occupés.
Elles ont demandé au « gouvernement français qu’il ne doit plus soutenir le pouvoir marocain qui, car ce dernier continue de bafouer en toute impunité le droit international ». Les organisateurs de cette manifestation ont aussi déploré l’interdiction aux délégations d’observateurs étrangers d’accéder aux territoires occupés du Sahara occidental.
« Au Maroc, on interdit, on réprime, on emprisonne, on torture », c’est le seul langage que connaît l’occupant. Ainsi, avec cet acte, les organisateurs de cette manifestation ont réaffirmé leur soutien à la juste lutte du peuple sahraoui pour la reconnaissance de son droit à l’autodétermination et à l’indépendance.