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Sports

Qatar 2022: Place au football, dehors l’hypocrisie !

Qatar 2022: Place au football, dehors l’hypocrisie !

Le premier Mondial de football dans le monde arabe est là. Ce n’est pas la fin de la polémique. Sûrement pas de l’hypocrisie des présumés champions de la démocratie (sélective) et de la défense des droits (les majuscules pour certains, les minuscules pour d’autres) humains. On quitte les salons, les colonnes de presse à la partialité connue, on descend enfin sur le terrain.

Le Qatar, loin des critiques mesquines, va inaugurer dimanche 20 novembre 2022 une superbe fête. Sa fête. Qui fait tant jaser, par une explication (sportive cette fois) dans un match qualifié d’inédit contre l’Equateur, qui aura lieu dans l’une des multiples enceintes construites pour la réussite d’un tournoi aux dimensions planétaires.

Le Qatar, « petit » pays par la superficie et le nombre d’habitants, dont on n’oublie pas, du côté des détenteurs de la vérité, d’affubler de « faible tradition footballistique, a-t-il une chance de briller dans une compétition où l’on ne prête (de la logique pure cette fois et on n’y peut strictement rien face à la réalité des CV du reste de la majorité des qualifiés) qu’aux puissances avérées, en faisant « carrière » dans une édition où les favoris ne manquent pas.

La concurrence féroce. Rien à voir, on le concède volontiers, avec l’armada des traditionnels géants de la discipline, à l’instar du Brésil mené par Neymar, de l’Argentine de Messi ou de la France, championne du monde sortante et son bijou Mbappé qui peut compter sur son compère Benzema qui truste les distinctions, pour défendre son titre.

Au Qatar, on ne verra pas l’Italie qui manquera aux décors et, suprême frustration pour le public algérien, l’Algérie, que tout le monde attendait à pareilles festivités, n’eurent été les mains « expertes » de ces mauvais génies faisant et défaisant les champions, décidant (en Afrique notamment) de qui devait y aller ou pas.

Quel visage montrera le pays hôte qui fait face à moult critiques et qui serait, selon l’incorrigible Sepp Blatter (ex-N°1 de la Fifa) tombé en disgrâce et qui se « réveille » enfin (crache dans la soupe plutôt) en découvrant que c’était une « erreur » que de confier l’organisation d’un évènement qui aura couté les yeux de la tête (des investissements colossaux évalués à plusieurs centaines de milliards de dollars) à cet émirat surpris en flagrant délire (pardon délit) de jouer aux « grands ». Auquel on ne pardonne rien. Dont une campagne d’attaques virulentes savamment orchestrée (l’Europe occidentale s’étant particulièrement illustrée) entre soupçons de corruption et de non-respect des droits humains.

Le Qatar, qui a le droit de crier au racisme et a beau démentir ces allégations, parlera aujourd’hui, avec un coup d’envoi attendu par la planète entière, sport. De football seulement. Fera les comptes à l’arrivée de la finale prévue le dimanche 18 décembre prochain.

Sans s’arrêter aux donneurs de leçons et des moralisateurs issus malheureusement de pays où la défense des droits de l’homme et du respect de la différence se limite à des discours éculés. De personnalités influentes du monde sportif, de grands noms de la politique aux simples citoyens du monde, ont dit halte à la manipulation. Appellent à « parler football. »

Trois, deux, un, c’est parti. Les paris ouverts. On vote qui ? Le Brésil peut-être. Et si c’était l’Argentine ? On le saura dans un peu moins d’un mois.



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