Projet «Solar 1000 MW» : Le groupe turc Tay se positionne

Le marché des énergies renouvelables en Algérie attire de plus en plus d’investisseurs étrangers, notamment après le lancement d’un appel d’offres pour 1 gigawatt de capacités solaires et les facilitations annoncées dans le nouveau code de l’investissement. L’important potentiel solaire et la politique de promotion et d’attraction de l’investissement adoptée par les autorités publiques du pays garantissent un climat d’affaires propice pour les entreprises étrangères.
Après le groupe turc Tosyalı Holding, qui a signé avec l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (Aprue) une convention-cadre pour un méga projet de production d’électricité à partir de l’énergie solaire photovoltaïque d’une capacité de 55MW, c’est un autre groupe turc, « Tay », qui a exprimé sa volonté d’investir dans les énergies renouvelables en Algérie.
Lors d’une rencontre avec le ministre de la Transition énergétique et des énergies renouvelables (MTEER), Benattou Ziane, le P-dg du groupe Tay, Mesut Toprak, a affirmé que son groupe « compte investir dans les énergies renouvelables en Algérie avec l’assistance du MTEER afin de devenir un acteur important et viser plusieurs applications des énergies renouvelables en Algérie », indique un communiqué du ministère.
Le P-dg turc s’est enquis également de l’état d’avancement et les modalités du projet d’appels d’offres à investisseurs pour la réalisation de centrales solaires PV « Solar 1000 », exprimant le vœu de son entreprise à participer dans cet ambitieux projet.
Mesut Toprak, a présenté également la vision de son groupe industriel, en « réalisant une usine de fabrication intégrée de dernière génération incluant les panneaux photovoltaïques, les cellules, les Wafer permettant d’exporter plus de 75% de sa production.
Pour sa part, M. Ziane a mis l’accent, à cette occasion, sur « les relations bilatérales privilégiées entre les deux pays et la volonté du président de la République d’élever le volume des investissements turcs en Algérie et d’insuffler ainsi une nouvelle dynamique à la coopération existante », précise la même source.
Le ministre a réitéré la disponibilité de son département ministériel à accompagner le groupe Tay dans la concrétisation de tous ces projets dans les énergies renouvelables en Algérie.
A l’issue de la rencontre, les deux parties ont convenu de poursuivre les échanges afin d’identifier de façon approfondie les axes de coopération dans les domaines discutés, a-t-on précisé de même source.
Il convient de souligner que l’Algérie ambitionne d’être un leader dans la production des énergies renouvelables, notamment l’hydrogène, au niveau régional.
Selon des spécialistes, les grandes potentialités dont elle dispose, l’habilitent à avoir un rôle régional de premier rang dans ce domaine, à la faveur d’un immense potentiel d’énergie solaire, de réseaux étendus et intégrés pour le transport de l’électricité et du gaz, de réserves hydriques considérables et d’importantes capacités en matière de recherche et de développement.
L’Algérie jouit également d’une position stratégique, de ports et d’infrastructures pour le transport du gaz permettant de répondre à la demande locale, régionale et mondiale sur l’hydrogène.
Cependant, le développement des énergies renouvelables en Algérie requiert un ensemble d’exigences essentielles et surtout de lever les obstacles bureaucratiques afin de créer un environnement économique idoine.
Il s’agit précisément de la préparation d’un cadre législatif et réglementaire approprié, de la préparation et la qualification du capital humain et de la recherche scientifique, de la réalisation des études nécessaires à la construction de projets pilotes, de l’examen des modes de financement ainsi que du développement des relations et des opportunités de coopération internationale.
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