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Nationale

Profiter de l’expérience britannique pour une mise en œuvre efficace

Profiter de l’expérience britannique pour une mise en œuvre efficace

Dans un proche avenir, l’Algérie pourrait compter 50 000 malades atteints de cancer. La mise en œuvre « efficace » du plan cancer permettra d’améliorer la prise en charge et le traitement des malades, d’où la nécessité de profiter des expériences étrangères dans la lutte contre cette maladie.

Développer des engagements qui vont dans le but de soutenir le plan national anti-cancer en termes d’infrastructures, de formation de recherche et de prestations de soins selon les normes mondiales a été, hier, au centre des débats du colloque d’échanges entre des oncologues experts algériens et britanniques, organisé par Excalibur, un groupe de service activant dans le secteur médical composé d’une vingtaine d’entreprises de pointe en biotechnique. Les experts réunis ont porté leur réflexion sur l’essentiel du transfert des technologies en rapide évolution dans le domaine de la pratique hospitalière et des bienfaits qu’attendent des patients victimes du cancer.

Le modèle développé au Royaume-Uni propose également des moyens pour assurer au plan des ressources humaines ; la continuité, la formation, la gestion et de la direction de programmes, sachant que l’entreprise du cancer s’avère à l’expérience de plusieurs pays, une affaire de longue haleine. 

« Il est possible de faire de l’Algérie un pôle d’excellence dans le traitement du cancer dans le monde », a déclaré Chris Evans, l’un des illustres professeurs britanniques présents à ce séminaire, avant de poursuivre : « Le plan algérien qui vise à installer un centre national de lutte contre le cancer est une excellente initiative qui donnera ses résultats dans le futur proche ». Pour sa part, le Pr Messaoud Zitouni, chargé de la mise en œuvre du plan national cancer, a mis l’accent sur la « prévention et la formation pour une lutte efficace contre le cancer ».

Il a fait part également des grands axes de ce plan. Le plan national anti-cancer 2015-2019, remis au président Bouteflika, s’articule autour de « huit axes stratégiques et prioritaires » et vise « la satisfaction des malades et de leurs familles ». Les experts, rédacteurs de la stratégie nationale de lutte contre le cancer, placent la prévention et le dépistage précoce de la maladie en tête des priorités.

« Les axes primordiaux, éminemment importants, sont la prévention et le dépistage car, jusque-là, « les experts s’accordent à dire que ce sont les seuls investissements valables pour réduire le nombre de cancéreux ». Pour le Pr Zitouni, il faut lutter contre les facteurs de risques favorisant le développement de la maladie, particulièrement « le tabac qui doit être déclaré ennemi n°1 de la santé ».

« Il s’agit de tracer une nouvelle stratégie qui doit impérativement être centrée sur l’être humain, sur le malade et sa famille. Cette stratégie devra avoir, dans les cinq ou dix ans qui viendront, un seul but : la satisfaction des besoins de santé des malades atteints de cancer », a-t-il encore soutenu.

Au titre des priorités de la lutte contre le cancer, le traitement, l’accompagnement et l’orientation du malade, le suivi et le financement sont considérés par le Pr Zitouni comme les étapes les plus importantes. 



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