Proclamation de l'Etat de Palestine : Un anniversaire, un génocide et un espoir – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Proclamation de l’Etat de Palestine : Un anniversaire, un génocide et un espoir

Proclamation de l’Etat de Palestine : Un anniversaire, un génocide et un espoir
Une commémoration dans la douleur.

C’est une commémoration dans la douleur. Pour les Palestiniens, le 36e anniversaire de la proclamation de l’Etat de Palestine, le 15 novembre 1988 en Algérie, est venu dans une conjoncture où se confond tragédie et résistance face à l’occupant sioniste.

Jamais sans doute un anniversaire n’a été commémoré dans une conjoncture aussi dramatique et délicate pour l’avenir du peuple palestinien.

Depuis plus d’un an, ce peuple meurtri est victime d’une agression génocidaire, un massacre gratuit où personne n’est épargné, ni les bébés, ni les enfants, ni les femmes, ni les vieux, ni les patients, ni les malades.

Dans sa barbarie la plus abjecte et la plus monstrueuse de notre époque contemporaine, l’entité sioniste viole toutes les règles, toutes les valeurs et met à nu la véritable essence de son Etat raciste, xénophobe et expansionniste créé en 1948 avec la bénédiction de l’Occident et de l’ONU. Le peuple palestinien subit ainsi une guerre atroce dans la bande de Gaza et dans les territoires occupés. Une situation qui fait éloigner l’espoir d’une paix et la perspective d’une solution politique.  

Pourtant, ce jour de proclamation, il y a 36 ans, était un jour d’espoir et d’espérance pour des millions de Palestiniens vivants sous l’occupation sioniste ou exilés à travers le monde.

Le 15 novembre 1988, au palais des Nations à Alger, le défunt leader historique Yasser Arafat a proclamé, dans son célèbre discours devant le Conseil national de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), la création d’un Etat palestinien dont la capitale est El-Qods.

« Au nom d’Allah et au nom du peuple arabe palestinien, je proclame l’établissement de l’Etat de Palestine sur notre terre palestinienne, avec pour capitale El-Qods El-Charif », avait lancé le chef de l’OLP, Yasser Arafat. C’était le début d’un processus de paix, qui allait amener les deux parties à entamer des négociations et signer les fameux accords d’Oslo (Norvège) en 1993. Mais, depuis plus de vingt ans, ces accords sont au point mort, gelés et presque oubliés, en dépit de la création d’une Autorité palestinienne dépourvue de souveraineté et de pouvoirs réels. Autant dire qu’on vit un retour à la case départ.

En décembre 2012, cet Etat, reconnu par une majorité de pays, devient Etat observateur non membre des Nations unies. L’Algérie a appelé dernièrement à la tenue d’une Assemblée générale (AG) extraordinaire de l’ONU pour octroyer à la Palestine la qualité de membre à part entière de l’AG onusienne. 

Un appel qui reflète la position de principe de l’Algérie en défendant la cause palestinienne pour le recouvrement des droits fondamentaux du peuple palestinien.

Lors de la 78e session de l’AG de l’ONU, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a plaidé cette cause, exhortant le Conseil de sécurité à « promulguer une résolution, en vertu de laquelle il parrainera la solution à deux Etats qui fait le consensus au niveau international, et appellera à la fin des actes unilatéraux de l’autorité d’occupation, notamment les activités d’implantation de colonies dans les territoires palestiniens occupés ».

« J’insiste pour tenir une session pour octroyer à la Palestine le statut d’Etat membre de l’ONU », a déclaré M. Tebboune devant les représentants de la communauté internationale.

Actuellement, 36 ans après la proclamation de la création de l’Etat de Palestine, la situation sur le terrain est au point mort. Les Palestiniens demeurent sous occupation et continuent de faire face aux multiples crimes et agressions sionistes à Gaza et dans les territoires occupés. Les populations civiles sont toujours soumises aux bombardements aveugles et gratuits, aux assassinats délibérés d’innocents, au blocus alimentaire et sanitaire, aux exactions, aux expropriations de leurs terres et maisons, aux destructions et confiscations de leurs biens, aux assauts répétitifs de profanation contre la Mosquée d’Al-Aqsa et lieux de culte.

Malgré les appels aux cessez-le-feu et les résolutions onusiennes, Gaza est le théâtre de violentes agressions sionistes sans précédent, ayant fait au moins 45 000 martyrs et plus de 150 000 blessés.

 

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