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Nationale

Réunion de la Confédération des syndicats : La rentrée sociale au programme

Réunion de la Confédération des syndicats : La rentrée sociale au programme

Retour à la normale dans plusieurs secteurs d’activité. La situation d’exception imposée par le coronavirus est maintenant dépassée. Dans plusieurs secteurs d’activité, à l’instar de l’éducation et de la santé, les problèmes socioprofessionnels vont sans doute ressurgir.

Le retour de la protestation n’est pas à écarter, notamment pour dénoncer la détérioration continue du pouvoir d’achat et les conditions de travail dans les entreprises et autres établissements. C’est ce qu’a affirmé le secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (SATEF), également coordinateur de la Confédération des syndicats (CSA), qui a annoncé une réunion prochaine de la Confédération pour évaluer la rentrée sociale et décider de la marche à suivre.

Selon Boualem Amoura, qui a signalé un cumul des problèmes ces deux dernières années, l’érosion du pouvoir d’achat est le problème n° 1 qui inquiète le plus les Algériens, lesquels ne cessent de se plaindre de la cherté de la vie. Le premier test, selon le SG du SATEF, c’est la rentrée scolaire, caractérisée par une augmentation vertigineuse des prix des articles scolaires. « Les gens se plaignent malgré les augmentations insuffisantes des salaires décidées au mois d’avril passé », a indiqué M. Amoura, en référence aux mesures prises par le président de la République dans l’objectif d’augmenter le pouvoir d’achat des citoyens. « Nous avons dit que ces mesures ne sont pas suffisantes.

C’est pourquoi on demande d’autres mesures et on ne peut pas attendre jusqu’au mois de janvier prochain », a-t-il précisé. Selon lui, le retour de la protestation n’est pas à écarter, notamment dans le secteur de l’éducation. Beaucoup de problèmes vont refaire surface, à l’instar de la surcharge des classes, du volume horaire des enseignants qui va augmenter, du manque d’enseignants… « Avec le retour du système normal d’enseignement, on risque de se retrouver avec des classes de 50 à 60 élèves dans certains établissements, dans la wilaya de Djelfa, à Alger-Est, par exemple », a signalé M. Amoura. Il a affirmé que les enseignants allaient sans doute dénoncer cette situation et refuser de travailler dans ces conditions. Il prévoit aussi une protestation des enseignants contractuels et une autre des enseignants d’anglais au primaire, auxquels il a été confié d’enseigner dans plusieurs écoles sans pour autant leur garantir le transport.

Il a cependant tenu à signaler que les syndicats n’ont pas pour mission de troubler la rentrée sociale ou scolaire. « Nous avons pour principe de ne pas perturber la rentrée sociale. Au contraire, nous faisons tout pour que la rentrée sociale et scolaire soit une réussite et ne soit pas sabotée », a tenu à préciser le SG de la CSA, lequel est revenu sur les prochaines actions de la Confédération qui fait, a-t-il dit, de l’amélioration du pouvoir d’achat sa première revendication. 

C’est dans ce sens que la CSA va organiser, cette semaine, une réunion virtuelle pour fixer la date d’une réunion en présentiel. « Nous allons nous réunir pour faire l’évaluation de la rentrée sociale et décider, par conséquent, ce qu’il y a lieu de faire », a fait savoir le SG du SATEF, soulignant que la revendication de l’amélioration du pouvoir d’achat ne peut être portée par un seul syndicat mais par tous les syndicats, d’autant qu’elle concerne tout le monde. 

Du côté de la formation professionnelle, on menace de monter au créneau. Le Syndicat des travailleurs de la formation professionnelle (SNTFP) envisage, en effet, de reprendre le mouvement de contestation pour réclamer l’amélioration des conditions socioprofessionnelles. 



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