Procès d’ex-directeurs et censeurs de l’éducation ce dimanche

Le procès en appel des cadres et fonctionnaires de l’éducation d’Alger-Est se déroulera demain au siège de la cour d’Alger.
Les avocats constitués au profit des mis en cause avaient sollicité, le 21 octobre dernier, des délais pour pouvoir préparer leurs plaidoiries et trouver une issue pour sauver leurs clients des graves accusations portées contre eux par les juges de la chambre d’accusation de la cour d’Alger.
Les avocats en question ont estimé pour la plupart d’entre eux qu’ils n’ont pas eu le temps d’examiner les pièces se trouvant dans le dossier afin de relever les carences enregistrées au cours du premier jugement.
Une demande qui a été acceptée par la présidente de la 6e chambre pénale près la cour d’Alger, Mme Derrar Djebbari Meriem, après consultation de ses deux conseillères, Mme Mouhab Rafika et Mme Mokdadi Fatiha. Elle a décidé de renvoyer l’affaire pour la dernière fois pour demain et a insisté sur la présence de toutes les parties concernées.
Pour rappel, les mis en cause non détenus, dont des directeurs d’établissement secondaire, des censeurs et des surveillants généraux de plusieurs lycées implantés à travers le territoire de la wilaya d’Alger, notamment dans la banlieue-est, sont poursuivis pour plusieurs chefs d’inculpation, entre autres faux et usage de faux dans des documents administratifs, trafic d’influence, octroi d’avantages à titre de complaisance, délivrance de certificats de scolairité de manière illégale et corruption.
Les accusés, qui avaient introduit des appels pour la révision des peines prononcées contre eux, avaient été condamnés lors de leur premier jugement à des peines allant de six mois de prison avec sursis et 50 000 dinars d’amende à deux ans de prison ferme et 200 000 dinars d’amende pour les principaux inculpés en passant par un an de prison ferme et 100 000 dinars d’amende.
Tous les inculpés avaient été condamnés le 26 mars dernier par la présidente du tribunal correctionnel d’El Harrach, Mme Ghezloune Fella, à verser à la direction de l’éducation d’Alger-Est un dinar symbolique de dommages et intérêts pour les préjudices qui lui ont été causés suite à cette fallacieuse affaire.
Il convient de signaler que la plainte avait été déposée par l’ancien directeur de l’éducation d’Alger-Est, en l’occurrence Mekhaldi El Yamine, en date du 3 janvier 2016 contre les directeurs des lycées Mouloud-Kacem-Naït Belkacem de Dar El Beïda, Abane-Ramdane d’El Harrach, Mohamed-Mezzari de Bab Ezzouar, Tarek-Ibn Ziad de Baraki, Mohamed-Béjaoui d’El Madania et Rouchaï-Boualem de Mohamed Belouizdad, le nouveau lycée de Rouiba et celui de Mohamed-Berrahal de Réghaïa.
Les directeurs de ces établissements avaient été poursuivis par la brigade des finances et économique de la sûreté d’Alger pour avoir gonflé les notes de plusieurs élèves, et ce, dans le but de leur permettre de rejoindre les classes supérieures alors que leur niveau scolaire ne le leur permettait pas.
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