Prise en charge des malades : Saihi présente les grandes lignes du Plan d’action – Le Jeune Indépendant
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Lifestyle Santé

Prise en charge des malades : Saihi présente les grandes lignes du Plan d’action

Prise en charge des malades : Saihi présente les grandes lignes du Plan d’action

Le secteur de la santé a bénéficié pour cette année d’une enveloppe financière de 42 milliards de dinars dans le cadre du renforcement du Plan d’action de prise en charge des malades (Pam). A l’occasion de la présentation de ce Plan et des perspectives du secteur en 2024, le ministre de la santé Abdelhak Saïhi a déclaré, ce lundi, que ce budget contribuera à assurer une couverture sanitaire équitable dans toutes les régions du pays. C’est ce qu’a indiqué un communiqué du ministère de la Santé.

Tout en affirmant que le plan d’action de 2024 verra une meilleure gestion du secteur, il a expliqué que « ce plan est le point commun entre toutes les structures de santé à l’échelle nationale » et « son objectif est d’être au service du malade conformément aux instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune».

Lors de cette présentation, qui s’est déroulée au siège du ministère, M. Saïhi a assuré que l’année 2024 sera une année de grandes réalisations avec la poursuite de la mise en œuvre du Pam. Dans ce cadre, il s’agit également d’accorder une attention particulière aux professionnels de la santé en ce qui concerne la promotion et l’amélioration des conditions de travail et des soins de santé.

Afin d’assurer une couverture sanitaire large et équitable dans toutes les régions du pays, en plus du lancement de plusieurs chantiers de réhabilitations et de constructions de nouvelles structures de santé, 146 spécialistes ont été affectés aux régions du sud. De plus, 200 spécialistes seront formés chaque année spécialement à destination de ces régions a fait savoir le ministre.

Concernant la prise en charge des malades atteints de cancer, le ministre a annoncé que la mise en place d’unités spécialisées pour les traitements de chimiothérapies sera généralisée à tous les hôpitaux. Il a précisé que ces unités seront, sous une forme réduite, similaires aux centres anti-cancer (CAC). Ceci, dans l’objectif d’éviter aux patients l’effort des longs trajets entre les wilayas pour se faire soigner.

Quant à l’évaluation de l’année écoulée, le ministre après avoir écouté la présentation du directeur général des services de santé, le Pr Lyes Rahel, s’est, félicité, des résultats des sept axes de la stratégie de ses services en termes de promotion des prestations du Service public. Il a estimé à ce propos que tous les chiffres étaient positifs. En citant notamment comme exemple la réalisation de plus de 400 structures de santé, ainsi que l’utilisation de tout le budget annuel alloué au secteur.

En outre M Saïhi, a souligné l’importance du capital humain dans la promotion et le développement du secteur, affirmant que l’année 2023 a été une année d’excellence dans ce domaine avec les multiples promotions bénéficiant aux professionnels et aux employés du secteur. Il a aussi relevé l’importance de la formation et de l’évaluation continue du personnel du secteur afin de suivre les évolutions en cours. Il a rappelé à ce sujet que le ministère avait déployé de grands efforts pour actualiser les connaissances et suivre les évolutions de la médecine moderne et innovante.

Le ministre s’est également félicité des résultats du secteur dans l’amélioration des services de l’établissement public en promouvant et en développant les services de santé de proximité fournis aux patients. Ceci notamment grâce à la reconversion des salles de soins en centres de santé.

En ce qui concerne la numérisation du secteur, Saihi a révélé que les premiers résultats positifs de cette opération ont d’ores et déjà été constatés. Ceci en particulier dans l’amélioration des aspects liés à l’organisation des services d’urgence médicale et chirurgicale ainsi qu’à la gestion électronique du dossier du patient.

Quant au volet de l’attribution des marchés publics, le ministre a insisté sur la nécessité de rompre avec les anciennes pratiques. Il s’agit de les remplacer par de nouvelles pratiques efficaces basées sur une bonne communication entre les différents services du secteur et d’éviter la politique de marginalisation estimant qu’elle est le premier ennemi de la réussite.

Après ce bilan « encourageant », le premier responsable du secteur de la santé a appelé les services de son département à poursuivre le travail dans la transparence et la bonne gouvernance afin d’assurer la réussite du secteur de la santé et garantir une prise en charge sanitaire optimale des citoyens.

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