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Nationale

Présidentielle anticipée : Ebullition au sein des partis politiques

Présidentielle anticipée : Ebullition au sein des partis politiques
Algerians cast their votes during the presidential election on December 12, 2019 at a polling station in Algiers. - Five candidates are running in Algeria's presidential election to replace ousted Algerian president Abdelaziz Bouteflika, the country's election authority said Saturday, amid widespread protests against the vote. Former premiers Ali Benflis and Abdelmadjid Tebboune are considered front-runners in an election opposed by the mass protest movement that alongside the army forced Bouteflika to resign in April after 20 years in power. No opinion polls have been published but observers expect an extremely low turnout nationwide after months of demonstrations opposing the vote. (Photo by STRINGER / AFP)

Ce sont les grandes manœuvres au sein des formations politiques. A l’approche de l’annonce de la convocation du corps électoral, prévue le 8 juin prochain, et le début des parrainages des listes des candidatures, c’est le branle-bas de combat au sein des partis. Ces derniers font déjà leurs premières annonces.

Selon les premiers échos, la plupart des partis cherchent à créer des alliances ou des blocs électoraux. Des consultations serrées ont eu lieu durant le mois de ramadhan. Certains ont pu se mettre d’accord sur une plate-forme politique, en scellant déjà une alliance, alors que d’autres préfèrent attendre encore quelques semaines pour trancher, faute d’une vision plus claire sur la situation générale.

C’est le cas du MSP, qui a révélé avoir amorcé des consultations en prévision de la présidentielle. Lors d’une réunion à Alger, présidée par son président Abdelali Hassani Cherif, le débat s’est focalisé sur la recherche du consensus et un partenariat électoral avec d’autres formations. L’accent a été mis sur l’importance du dialogue et du débat constructif dans le processus décisionnel du MSP.

Le patron du MSP a estimé que l’élection présidentielle est une occasion de raviver l’engagement politique et démocratique, affirmant l’ouverture du MSP à toutes les options menant à un partenariat politique où convergent les programmes et les efforts visant à préserver l’unité, la souveraineté et le développement de l’Algérie. Enfin, le MSP a indiqué qu’il tranchera la question de la nature de sa participation (présentation de son candidat ou soutien à un candidat non affilié au parti) le 17 mai prochain.

La même démarche a été développée par le mouvement El-Bina. Ce dernier évoque la possibilité de collaboration avec d’autres acteurs politiques durant ces joutes électorales. Le chef du parti, Abdelkader Bengrina, a réaffirmé son engagement actif dans la prochaine présidentielle. Lors d’une allocution prononcée avant-hier à Alger, en marge d’une conférence sur le plan de communication digitale de son parti en prévision de la campagne électorale, M. Bengrina a souligné l’éventualité d’une alliance avec d’autres partis politiques, expliquant que sa formation politique « a lancé une série de consultations avec les différentes élites nationales pour mobiliser les citoyens afin de garantir le succès de cet important rendez-vous ».

Bengrina a surtout souligné l’engagement d’El-Bina envers un processus électoral transparent et démocratique, expliquant que cette démarche a connu des succès dernièrement, quand son parti s’est engagé dans une initiative en direction des élus locaux (APC), avec le Rassemblement national démocratique (RND), le Front de libération nationale (FLN) et El-Moustakbal, notamment dans des communes confrontées à des blocages dans la gestion municipale.

Pour sa part, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a assuré que le comité central a décidé de participer à la présidentielle anticipée du mois de septembre. Animant hier une conférence de presse au siège de son parti, Mme Hanoune a assuré que son parti présentera prochainement son candidat à cette élection, affirmant que la décision de prendre part à l’élection a été adoptée à l’unanimité par les membres du comité central du PT.

Enfin, le parti annoncera officiellement le nom de son candidat le 9 mai prochain. Rien n’a filtré sur cette personnalité, bien que certains écartent une candidature de Mme Hanoune.

Il convient de souligner que le PT avait renoncé à toute participation aux dernières élections locales et législatives et n’a pas pris part à la présidentielle de décembre 2019.

De son côté, la coalition « Stabilité et réformes », regroupant sept partis politiques (ANR, PRD, FMN, FDL, MEN, MNTA, URN), a jeté son dévolu sur Belkacem Sahli pour la représenter comme candidat consensuel lors de la prochaine élection.

Lors de son discours d’investiture, M. Sahli a souligné que la présidentielle de 2024 offrira une tribune aux principaux courants politiques pour présenter leurs visions, réitérant son ouverture à toutes les autres formations désireuses de se joindre à cette coalition. Il a affirmé que sa candidature incarne une approche modérée visant à revitaliser le courant démocratique républicain, à entreprendre des réformes politiques et à favoriser une économie solide et diversifiée.



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