Près de 540 morts sur les routes en 3 mois en Algérie

Pas moins de 538 personnes ont péri dans des accidents de la circulation durant la période allant du 1er mai au début du mois d’août en cours, a indiqué ce samedi la Direction générale de la Protection civile (DGPC).
Rien ne semble arrêter l’hécatombe en dépit des mesures coercitives et les campagnes de prévention.
Les accidents de la route tuent au quotidien, malgré la multiplication des campagnes de sensibilisation initiées par les pouvoirs publics sur la sécurité routière. Selon la Protection civile, en dépit de tous ces efforts, les chiffres enregistrés restent « inquiétants », notamment durant la saison estivale. C’est pourquoi la DGPC invite les citoyens à faire preuve de responsabilité et de vigilance pour éviter les accidents.
Le mois de juillet a été le plus meurtrier avec un bilan très lourd. Selon la même source, la troisième semaine de juillet a enregistré le plus grand nombre d’accidents mortels.
Les unités de la Protection civile ont mené durant cette même période 16 073 interventions suite à des accidents de la circulation, entraînant 538 morts et 18 846 blessés à travers les différentes wilayas. Le communiqué a également révélé que 8 morts et 225 blessés ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures, à la suite de 162 interventions effectuées.
Le facteur humain demeure la principale cause de ces accidents en raison, notamment, du non-respect du code de la route et de la distance de sécurité, de l’excès de vitesse et du manque de concentration au volant. Des facteurs liés à l’état des véhicules, mais l’état des routes est également pointé du doigt.
Les transports en commun sont généralement impliqués dans ces accidents de la route et le bilan en pertes humaines est toujours élevé. Raison pour laquelle les campagnes de sensibilisation ont été multipliées à l’intention de cette catégorie.
Pour endiguer ce phénomène qui prend de l’ampleur d’année en année et réduire les accidents de la circulation à l’origine de nombreuses victimes, les éléments de la sécurité, tous corps confondus, appellent à l’impératif d’ancrer et de développer la culture du signalement des manœuvres dangereuses et de la conduite téméraire.
Le commandant Samir Bouchehit, chargé de la communication au centre d’information et de la coordination routière de la Gendarmerie nationale, avait déjà indiqué, dans une déclaration au Jeune Indépendant, que le signalement est un moyen coercitif pratique pour lutter contre les comportements aberrants des chauffards à l’origine de ces drames.
Il a, dans ce cadre, précisé qu’« entre 10 000 et 15 000 signalements concernant les infractions et les crimes routiers perpétrés au niveau des autoroutes, à travers le territoire national, sont enregistrés au quotidien par la Gendarmerie nationale via sa page Facebook Tariki ».
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