Poutine : «Personne n’arrivera à intimider la Russie !»
Personne n’arrivera à intimider, à contenir ou à isoler la Russie, a déclaré samedi le président russe Vladimir Poutine au Kremlin lors d’une soirée solennelle consacrée à la Journée du travailleur des organes de sécurité.
Le chef de l’Etat a attiré l’attention de l’assistance sur les déclarations de plus en plus fréquentes selon lesquelles la Russie « doit payer cher pour sa position indépendante, pour le soutien qu’elle apporte aux Russes vivant à l’étranger, pour la Crimée, Sébastopol et, semble-t-il parfois, pour le simple fait d’exister ».
« Il est évident que personne n’arrivera à nous intimider, à contenir et à isoler la Russie », a déclaré le président. « Néanmoins, nous devons être prêts à affronter certaines difficultés et à donner toujours une réponse adéquate à toute menace pesant sur notre souveraineté, sur la stabilité et l’unité de notre société », a indiqué Vladimir Poutine. Selon lui, la situation internationale est actuellement loin d’être stable.
« Le nombre de menaces et de risques ne cesse d’augmenter, les normes du droit international sont ignorées, tous les moyens sont mis en œuvre : chantage, provocations, pressions économiques et médiatiques, utilisation d’éléments radicaux et de groupes nationalistes, tentatives de déstabilisation visant à établir un contrôle sur des pays entiers », a constaté le président russe. Récemment encore lors d’une conférence de presse, Poutine a indiqué que « les occidentaux ont décidé qu’ils étaient un empire et les autres, leurs féaux qu’il fallait tenir en bride ».
« Le bouclier antimissile près de nos frontières, n’est-ce pas un mur ? Personne ne s’est arrêté. C’est là le problème majeur des relations internationales d’aujourd’hui : nos partenaires ne se sont pas arrêtés, ils ont décidé qu’ils étaient les vainqueurs, qu’ils formaient désormais un empire et tous les autres, leurs féaux qu’il fallait tenir en bride », a dit Vladimir Poutine.
« C’est là le problème. Ils n’arrêtent pas de construire des murs en dépit de toutes nos tentatives et de nos gestes en vue de travailler de concert sans aucune ligne de séparation en Europe et dans le reste du monde », a ajouté le président.