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Nationale

Poursuivi pour détournement: le procès en appel du PDG du groupe « Tamet » prochainement

Poursuivi pour détournement: le procès en appel du PDG du groupe « Tamet » prochainement

Les juges de la chambre pénale de la cour d’appel de Boumerdès statueront, lors des prochains jours, dans l’appel introduit par le procureur de la République du tribunal de Rouiba quant à la décision rendue publique par le président du tribunal correctionnel de Rouiba dans l’affaire de l’actuel président directeur général de la société Tamet, spécialisée dans la production du cuivre et dont le siège social se trouve dans la localité de Hamadi.

 Pour rappel, le président en charge du dossier a jugé que les preuves légales et matérielles relatives à l’accusation retenue à l’encontre du mis en cause au cours de l’instruction judiciaire n’étaient pas réunies, notamment en ce qui concerne la dilapidation de deniers publics.

Aussi, il a purement et simplement prononcé la relaxe. Le premier responsable de cette entreprise, contre qui le procureur de la République a requis deux ans de prison ferme, était poursuivi pour plusieurs chefs d’inculpation, entre autres détournement de deniers publics, passation de projets non réglementés et surfacturation.

L’accusé, qui a été destinataire d’une citation à comparaître par le juge d’instruction, a fait l’objet d’une dénonciation par le biais de lettres anonymes adressées à la Gendarmerie nationale, dans lesquelles il était reproché à ce dernier d’avoir conclu un marché relatif à l’acquisition de 2 000 pièces de cuivre de l’étranger ne répondant pas aux normes productives. Lors de son passage à la barre, le prévenu a nié tous les faits, estimant qu’il faisait l’objet d’un règlement de comptes de la part d’un ancien cadre suspendu.

Il a par ailleurs affirmé au juge en charge du dossier que le chiffre d’affaires de l’entreprise est passé de 2 000 à 3 000 dollars de 2011 à 2012. A la question de savoir quel était le montant exact qu’on lui reproche d’avoir détourné, l’accusé a répondu : « On m’accuse d’avoir porté un préjudice matériel de 7 milliards de centimes à l’entreprise ! » Appelé à la barre pour donner sa version des faits, le plaignant a indiqué : « Le premier responsable de la société a procédé à la conclusion de plusieurs projets douteux, sans demander l’avis des travailleurs et sans passer par le Conseil d’administration. »

Il a en outre fait savoir que tous les travailleurs ont mené des mouvements de protestation contre les agissements du PDG. Il convient de signaler que le procureur a requis la même peine contre deux autres cadres, dont le directeur financier, pour complicité dans le détournement de deniers publics. Les avocats de la défense ont sollicité la relaxe estimant que les preuves légales et matérielles relatives aux accusations de leurs clients sont nulles et non avenues, d’autant plus que le recteur de l’université de Boumerdès, désigné pour l’évaluation du trou financier, a affirmé que dans cette affaire, il ne s’agit pas de détournement d’argent mais plutôt d’un acte d’achat de la matière première de production du cuivre pour une valeur de 9 millions de dinars. 



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