Pour une politique efficace et concrète de prise en charge des jeunes
Les travaux de la conférence économique et sociale de la jeunesse se sont poursuivis mardi à Alger pour élaborer des recommandations devant couronner cette conférence.
La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, a plaidé pour la mise en place d’une politique efficace et concrète de prise en charge des problèmes de la jeunesse et le renforcement du rôle de la famille.
Mme Meslem a souligné en outre la nécessité de renoncer aux approches et analyses conjoncturelles dans le traitement des problèmes des jeunes et d’adopter une politique stratégique, basée sur des solutions pratiques, avec l’association de tous les acteurs concernés, notamment la famille, eu égard à son rôle important dans la formation de l’individu.
La ministre a proposé de promouvoir le dialogue avec les jeunes, de les encourager à adhérer à la politique de gouvernance et d’assainir leur environnement, en vue de mettre cette catégorie à l’abri des dangers qui la guettent, insistant sur le rôle de la famille et de la femme dans la préparation des jeunes à la vie socioprofessionnelle. La ministre a appelé à l’équilibre régional pour garantir l’égalité des chances, en tenant compte des spécificités de chaque région.
De son côté, le représentant du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, a estimé que la résorption du chômage comptait parmi les priorités de l’Etat qui a franchi des étapes importantes dans la réduction de ce phénomène en milieu de jeunes. Il a dans ce sens, rappelé les différentes mesures incitatives garanties par l’Etat pour assurer l’insertion professionnelle des jeunes, notamment les diplômés, ce qui a permis la réduction du taux de chômage à 13%.
En outre, la présidente de l’association El Ikram pour l’orientation et l’animation des jeunes d’Annaba, Lila Labidi, a pris part à cette conférence afin de plaider pour la création et la généralisation de Conseils consultatifs des jeunes (CCJ) au niveau des communes pour une meilleure insertion socioéconomique des jeunes.
Mme Labidi a indiqué en outre que ces conseils doivent être constitués par les jeunes eux-mêmes mais avec la participation des autorités locales.
Pour sa part, La représentante du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en Algérie, Cristina Amaral, a souligné les efforts de l’Algérie en matière d’intégration et d’emploi des jeunes. Ajoutant dans se sens que l’Algérie a fait beaucoup de progrès pour promouvoir l’éducation, ainsi que dans son engagement en faveur de l’égalité entre les deux sexes et pour la promotion de l’emploi des jeunes.
L’oratrice a saisi l’occasion afin de réitérer l’engagement des Nations Unie, en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, pour contribuer aux succès de ces expériences et faire bénéficier l’expérience algérienne dans le domaine de l’emploi des jeunes à d’autres pays.