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Sports

Pour que l’après-JM ne soit pas l’arbre qui cache la forêt

Pour que l’après-JM ne soit pas l’arbre qui cache la forêt

L’Equipe d’Algérie, qui avait pour habitude de toujours sortir un joker (le dernier en date, Makhloufi qu’une méchante blessure empêche de revenir à son niveau) et sauver l’honneur, n’a pas, comme prévu,  brillé à Eugène. Une 1ère depuis bien longtemps et qui fait donc déjà de ces mondiaux un non évènement pour un athlétisme algérien qui devra attendre pour retrouver une certaine « brillance »

Au moment où le rideau tombera, lundi, sur les championnats du monde d’athlétisme qu’à organisés la ville américaine d’Eugène, les championnats nationaux réservés aux U18 et U20 que vient d’abriter le stade annexe de l’OCO, auront vécu. Rendu leurs verdicts.

Si on sait que lors de la messe mondiale, nos représentants, faute de leader ou de locomotive, ont fait long feu en quittant un à un, prématurément, une compétition trop grande pour eux, on ne sait par contre pas ce que nos spécialistes-maison ont tiré du rendez-vous de notre pré-élite.

En un mot, si cette discipline-reine qui a procuré bien du bonheur au public algérien à l’occasion de grosses affiches universelles (Mondiaux et Jeux Olympiques qui nous ont fait découvrir, pour de bon, d’incomparables champions parmi lesquels on citera, pêle-mêle et dans le désordre les Morceli, Boulmerka, Benida, Azizi ou le dernier en date, Taoufik Makhloufi qui aura entretenu la flamme en s’imposant comme l’un des plus grands demi- fondistes en exercice avant que des pépins de sante ne le contraignent, la mort dans l’âme, à une retraite n’ayant que trop duré) a les capacités humaines de rebondir.

Si le réservoir en talents, qu’on dit riche (il l’a prouvé au plus niveau hors frontières en nous offrant des noms de légende) n’est pas en phase terminale de tarissement. Nous expliquer pourquoi (on l’a dit pour le handball, dont la trajectoire n’annonce pas que du bon, dans nos commentaires d’après-CAN) le vivier algérien dans cette discipline s’est-il asséché à ce point même si quelques hirondelles ont pu faire le printemps d’Oran en pleine saison estivale.

L’édition américaine, le pays qui a jusque-là produit le plus de champions et ne compte plus les podiums, a livré de belles images d’un sport fait roi des olympiades. Où la hiérarchie a été respecté. Où les champions se sont faits respecter, les grandes nations ayant trusté les médailles dans leur trois précieux métaux.

L’équipe d’Algérie, on le savait, n’avait pas trop de promesses à offrir. Juste ne pas se montrer « ridicules » devant plus fort en gagnant quelques petits tours avant d’aller se rhabiller en saluant le public présent. Pas de prétentions donc quant à revenir au pays avec un contingent de médailles à part, on peut le croire, l’envie (modeste) d’éclairer un ciel d’Eugène où les étoiles ne manquaient pas.

Rompus à ce genre d’exercice, les écoles représentées s’imposant toujours comme les références des références. Tout pour dire que ces mondiaux ne pouvaient et ne devaient être historiques pour les « Verts ». Autres temps, autres mœurs. Makhloufi, le dernier des « mohicans », après avoir dû patienter en raison du Covid, ne revient toujours pas.

Doit encore prendre son mal en patience et laisse, entre temps, l’athlétisme algérien orphelin. Une absence qui rappelle à leurs devoirs, interpelle les responsables de la discipline mis en demeure d’oublier les JM.

En commençant par tirer profit du rassemblement, cette semaine, sur les hauteurs d’Alger, des pépites issues des U18 et U20. Ceux chargés d’écrire l’avenir. D’aller, pourquoi pas, comme leurs illustres aînés, tutoyer à leur tour la légende en inscrivant leurs noms en lettres d’or dans le registre des exploits éternels.

En réel baromètre, ces championnats des jeunes, s’ils ne nous font pas oublier la simple figuration d’Eugène (on ne pouvait, au passage, pas demander plus aux Sedjati, Hathat et autres Bouanani, Lahoulou, Tabti, Bouchicha, Yasser et Moula, mal servi par une préparation cahoteuse et qui ont lutté avec leurs armes propres), ont suscité plus que de l’attention et de l’intérêt des nombreux observateurs qui ont fait le déplacement avec l’espoir de découvrir les talents de demain, l’ambition, la volonté, en plus de qualités indéniables, ne manquant pas.

Il y a un temps pour tout dit-on. Il est plus que temps de retrousser les manches. N’est-il pas vrai que les JO de Paris (2024) sont déjà là. Ne voit-on rien venir ?

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