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Op-Ed

Pour la stabilité

S’il est naturellement conseillé de soutenir la diplomatie de son pays pour des raisons de patriotisme nécessaire, souligner aujourd’hui le travail titanesque du département des Affaires étrangères ne se limite pas à un satisfecit de laudateurs.

Il faut le reconnaître, la diplomatie algérienne se démène sur tous les fronts ! Que ce soit à propos des dossiers qui la concernent directement dans son voisinage sahélo-saharien ou au sujet de la souffrance des Palestiniens martyrisés à Ghaza, l’Algérie ne rechigne jamais à oser une initiative, à espérer une solution ou à financer une généreuse action concrète et immédiate au profit des plus vulnérables.

Ainsi, ces dernières semaines, le MAE algérien, Ramtane Lamamra, n’a visiblement pas pris de congés. Les écrans de télévision l’ont montré moultes fois et l’on a pu entendre la détermination de notre diplomatie à déployer tous les efforts possibles pour que la communauté internationale, les instances régionales ou continentales se mobilisent afin d’apporter les réponses adaptées et justes aux crises diverses qui menacent la paix civile et le développement. Du coup, Alger s’est imposée comme une capitale de la médiation ou de la concertation pacifique. Contrairement à d’autres localités géographiques plus ou moins lointaines où se trament des complots dévastateurs qui emportent des peuples.

C’est l’Algérie qui a lancé l’idée d’une coordination des « pays voisins de la Libye » pour tenter d’aider les Libyens à retrouver le chemin de la cohésion et de la paix civile. Afin d’éviter l’intervention militariste occidentale avec son lot de conséquences dramatiques. Le MAE tchadien tout comme le président égyptien ou encore le secrétaire général de la Ligue arabe ont forcément dû apprécier l’infatigable dévouement de l’Algérie pour les bonnes causes. Dans quelques jours, ce seront les groupes armés du nord du Mali qui enterreront la hache de guerre à Alger pour un dialogue pacifique avec les autorités de Bamako.

Si cela venait à inspirer les chefs de tribu de Zenten ou de Benghazi, nous pourrions alors parier que les fauteurs de troubles en Libye comprendront cette fois que l’Algérie n’exporte pas que du gaz et du pétrole. Elle consent aussi à exporter de la stabilité, comme l’expression diplomatique nationale l’énonce inlassablement.



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