Pour faire face à la sécheresse et son impact sur l’agriculture : Capter toutes les ressources hydriques – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Pour faire face à la sécheresse et son impact sur l’agriculture : Capter toutes les ressources hydriques

Pour faire face à la sécheresse et son impact sur l’agriculture : Capter toutes les ressources hydriques

L’absence de précipitations s’inscrit dans la durée. Mis à part quelques précipitations enregistrées la semaine dernière, c’est un automne sec que traverse le pays, lequel est classé comme étant un pays aride. Une situation qui n’est pas sans conséquences sur le secteur de l’agriculture, très dépendant de la pluviométrie. Ce manque de pluies inquiète les agriculteurs, qui devraient s’adapter au changement climatique pour réduire l’impact du stress hydrique sur l’agriculture.

C’est un automne sec que vit le pays. Les pluies ont « déserté » le ciel de l’Algérie, qui accuse un important déficit pluviométrique. Et c’est sur le secteur de l’agriculture et de la production agricole qu’il y a des craintes, selon les observateurs.

Mais pour l’heure, les responsables du secteur de l’agriculture estiment qu’on ne peut parler de sécheresse, d’autant que les mois les plus pluvieux de l’année sont mars et avril. Cette situation a été vécue l’année précédente, selon Brahim Zereaibia, président de la chambre d’agriculture d’Alger, qui se veut rassurant et contre l’alarmisme de crise. « C’est pratiquement la même chose que l’an dernier, à la même période », a-t-il affirmé dans sa déclaration à la radio nationale, écartant une situation de sécheresse. Selon lui, « il va y avoir de la pluie et les fellahs, à travers le territoire national, ont labouré leurs parcelles ». « Il n’y a pas de retard sur le calendrier pluviométrique qui s’étend de décembre jusqu’à février.

*On n’est pas vraiment dans une période de crise ou de sécheresse », a-t-il rassuré. Ainsi, l’Algérie, qui est désormais classée comme étant un pays aride, doit impérativement s’adapter à un tel changement et ne doit pas attendre que le ciel donne de l’eau, notamment pour la filière des céréales. Il est donc nécessaire de trouver une alternative pour faire face à l’absence de précipitations et ainsi faire face au stress hydrique.

« On a développé un climat aride, il faudrait se comporter en fonction de ce climat au Nord et ne pas attendre que le ciel nous donne de la pluie », a conseillé le président de la chambre d’agriculture de la wilaya d’Alger, préconisant de partir là où il y a des ressources en eau. « Dans le Sud, on a 5 000 milliards de mètres cubes d’eau, ce qui nous amène à réfléchir à utiliser des systèmes de production économiseurs d’eau », a-t-il précisé, évoquant la nécessité d’adapter les formations au niveau des instituts en fonction de cette donne. C’est ce que propose le professeur à l’Institut d’agronomie d’Alger, Brahim Mouhouch, lequel a souligné la nécessité de « donner la priorité au secteur névralgique et stratégique pour utiliser les eaux de rejet, lesquelles représentent 20 % ».

Il a affirmé que cette quantité d’eau va actuellement à la mer alors qu’on dispose de 200 stations d’épuration ! Un potentiel important estimé à 1,5 milliard de mètres cubes d’eau mobilisée, qu’on peut utiliser pour certains secteurs, selon les précisions de cet expert, lequel a toujours plaidé pour la nécessité de capter toutes les ressources hydriques existantes. Il avait, par ailleurs, recommandé de favoriser les cultures qui ne consomment pas beaucoup d’eau mais aussi de respecter les itinéraires techniques qui économisent et rentabilisent la ressource hydrique. 

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