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Nationale

Port de pêche d’Annaba: Un sardinier coule, colère des plaisanciers

Port de pêche d’Annaba: Un sardinier coule, colère des plaisanciers

Le port de pêche « La Grenouillère » d’Annaba fait parler de lui à nouveau. Un navire de pêche a coulé ce lundi à quai. Renommé Rafik 92, ce navire, un sardinier plus précisément, a disparu sous l’eau devant les yeux ébahis d’une dizaine de marins-pêcheurs sans que personne ne puisse intervenir.

Amarré au quai dit Babayou au port d’Annaba, le sardinier, selon plusieurs marins-pêcheurs, ne serait qu’un navire en panne abandonné depuis belle lurette par son propriétaire. Pour d’autres, c’est le contraire. Le navire a déjà été vu plusieurs fois en activité, déchargeant des caisses de poissons. Comment ce navire a-t-il coulé ? Personne ne peut donner de raisons valables pour ce naufrage à quai tant le sinistre qui a frappé l’embarcation de pêche est intervenu dans un laps de temps très court. Certains marins-pêcheurs disent que le sardinier est assuré par des documents administratifs tous risques et donc des indemnités d’assurance seront versées au propriétaire.

Pour le moment, les services de sécurité et les agents d’assurance mènent une enquête pour déterminer avec exactitude les circonstances du sinistre. Cet énième accident démontre, encore une fois, la gestion catastrophique du port de pêche La Grenouillère, qui avait déjà atteint son paroxysme. Les quais sont saturés depuis plus de quarante ans et aucun changement n’a été opéré. De plus, le port de pêche d’Annaba abrite aussi le stationnement des embarcations de plaisance. Et c’est tout un calvaire pour ces plaisanciers de devoir accéder à leurs embarcations. Sur place, le Jeune Indépendant a constaté que pour qu’un plaisancier accède à son embarcation, il lui faut louer une autre embarcation qui, après plusieurs manœuvres maritimes, le mènera à la sienne pour la sortir.

Et vice versa pour l’amarrer à son retour. Et devant cet encombrement anarchique, l’administration portuaire continue de vendre des postes à quai, et ce même si le titulaire de ce poste à quai trouve des difficultés à amarrer son embarcation et à la faire sortir. Plusieurs fois contactée pour donner sa version des faits, cette administration a refusé de répondre, préférant déclarer qu’il lui faut d’abord attendre l’accord de sa hiérarchie. Une situation kafkaïenne. Il y a urgence en la demeure, et l’installation d’un quai flottant de 288 mètres pour un montant de 40 millions de dinars, décidée par l’administration locale, semble ne pas régler l’épineux problème du stationnement des embarcations maritimes.

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