Plusieurs positions marocaines pilonnées par l’ALPS

Au deuxième jour de la reprise des armes, l’Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) a poursuivi ses attaques intensives contre les bases militaires marocaines où les bases militaires et les centres de ravitaillement ont été pris d’assaut par des attaques difficiles à contrer par les défenses de l’ennemi : «Les unités de l’ALPS poursuivent leurs attaques contre les différentes positions de l’ennemi se trouvant dans les différentes régions du Sahara Occidental ayant causé des pertes en vie humaines et matérielles aux forces de l’occupation marocaine et une situation de confusion quant à ses plans militaires», indique le communiqué militaire n°2 de l’ALPS.
«Plusieurs bases militaires et centres de ravitaillement de l’occupation marocaine ont été pris d’assaut par des attaques difficiles à contrer par les défenses de l’ennemi», note la source. Le communiqué militaire numéro un (1) avait fait état, hier vendredi, «d’attaques intensives menées par les unités de l’APLS contre les positions de l’ennemi, notamment à Mahbes, Haouza, Aousserd et Farsia, et qui ont causé des pertes en vies humaines et matérielles». Ces bombardements ont causé des pertes humaines et matérielles et semé la panique chez les soldats marocains.
Le commissariat politique de l’ALPS a annoncé samedi que la lutte face à l’agression marocaine contre les Sahraouis a pris une autre tournure depuis vendredi suite à la violation par les forces marocaines de l’accord militaire n° 1. Le communiqué de l’Armée sahraouie a appelé à «s’unir autour du Front Polisario pour soutenir l’armée sahraouie, saluant l’engouement des jeunes Sahraouis pour rejoindre les rangs de l’Armée».
De leur côté, les forces royales marocaines ont intensifié les opérations d’enlèvements et d’arrestations des militants des droits de l’homme sahraouis, dans les villes occupées, et ce depuis le début du conflit à El Guerguerat. Ainsi un militant des droits de l’homme et ancien détenu politique dans les prisons marocaines, Ali Saadouni, qui a été remis en liberté mardi dernier a été enlevé par les services de renseignements marocains dans la ville occupée d’El Aayoune ou il a été violent verbalement et physiquement avant d’entre remis en liberté.
«L’arrestation des militants sahraouis dans les villes sahraouies s’est accentuée d’une manière significative et ce depuis le sursaut a El Guerguerat, phénomène devenu même quotidien» a fait savoir le même intervenant, soulignant que les foyers des militants trouvent sont soumis à un blocus militaire.
Selon Saadouni, l’instrument de répression marocain est devenu hystérique en raison de la lutte pacifique de manifestations civiles sahraouies à El Guerguerat, notamment au vu de leur détermination à fermer la brèche illégale et l’appel à l’organisation d’un référendum sur l’autodétermination en vue de la libération du peuple sahraoui et l’établissement d’un Etat indépendant : «Les villes sahraouies ressemblent aujourd’hui à une prison à ciel ouvert entourées par le mur de l’humiliation et de la honte», a-t-il dit, soulignant que «les arrestations politiques, les enlèvements, les harcèlements et le pillage des ressources sont devenus le quotidien des Sahraouis au vu et au su des unités des Nations Unies».
Allez à la page entière pour voir et envoyer le formulaire.