Mali: Plusieurs morts et d’énormes dégâts dans une attaque d’envergure à Bamako
Les attaques d’envergure sans précèdent menées mardi 17 septembre à Bamako, autour de l’école de gendarmerie, dans le quartier de Faladié, et aux environs de l’aéroport Modibo-Keïta, a entrainé de nombreuses partes humaines et matérielles. C’est ce qu’ont indiqué ce mercredi 18 septembre les autorités maliennes et les médias locaux.
« Très tôt mardi, des hommes lourdement armés ont attaqué l’école de la gendarmerie de Faladiè et la base militaire de l’aéroport en Commune VI du District, a indiqué l’armée malienne qui a ajouté que les combats se sont engagés pendant une bonne partie de la journée ».
Ces attaques surprises ont été revendiquées par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, lié à Al-Qaida). Dans un communiqué, diffusé peu après 11 heures, l’organisation classée terroriste affirme avoir mené une « opération spécifique » contre « l’aéroport militaire et une base d’entraînement de la gendarmerie » qui a entraîné d’« énormes pertes humaines et matérielles », ainsi que la « destruction de plusieurs avions de combat ».
De son côté, l’état-major a déclaré qu’« un groupe de terroristes a tenté de s’infiltrer dans l’école de gendarmerie de Faladié », ajoutant que des ratissages avaient été menés et que la situation était « sous contrôle ». En milieu de matinée, le général Oumar Diarra, le chef d’état-major général des armées, s’est rendu sur place et a affirmé que « les terroristes qui s’étaient infiltrés [avaient] été neutralisés ». Des personnes suspectées d’être complices ont aussi été arrêtées.
À la mi-journée, le chef d’état-major général des Armées, le général de division Oumar Diarra, accompagné de plusieurs officiers, s’est rendu à l’école de la gendarmerie pour faire le constat. Dans la cour de l’établissement, plusieurs terroristes ont été capturés par nos Forces de défense et de sécurité. Les autorités maliennes sont restées silencieuses sur les dommages subis.
Cette double attaque en plein Bamako, constitue un nouveau revers après sa défaite, fin juillet, à Tin Zaouatine, dans l’extrême-nord du pays, où les rebelles indépendantistes du Cadre stratégique permanent ont affirmé avoir tué 47 soldats maliens et 84 mercenaires de Wagner.