Plusieurs détenus remis en liberté provisoire
Des dizaines de personnes condamnés ou en détention provisoire dans le cadre de l’article 87-bis du code pénal, notamment pour « apologie d’actes terroristes » et « diffusion de fausses informations », ont été remis en liberté provisoire durant les journées de mercredi 30 mars et jeudi 31 mars.
Le Comité national pour la libération des détenus (CNLD) a publié sur son compte Facebook les noms de 54 détenus qui ont bénéficié de cette mesure décidée par la justice et remis en liberté mercredi et jeudi dont trois ont purgé leur peines.
« Nous mettons cette liste à jour au fur et à mesure que de nouveaux noms nous parviennent », a fait savoir le coordinateur du CNLD, Kaci Tansaout.
Ces libérations n’ont pas fait l’objet de communication officielle du ministère de la Justice. Les avocats et les organisations des droits de l’homme qui les rapportent ne font pas état de grâce ou d’extinction des poursuites, évoquant seulement des remises en liberté provisoire.
Il n’est pas précisé à ce stade jusqu’où ira cette vague de libérations et si elle touchera l’ensemble des détenus poursuivi dans le cadre de ces chefs d’inculpation qui étaient au nombre de 300 selon des estimations concordantes.
La LADDH exhorte le gouvernement « à encore aller vers d’autres gestes et l’élargissement de l’ensemble des détenus d’opinion ».
En plus de ces libérations, il faut noter aussi les relaxés et condamnations à des peines de sursis prononcées depuis quelques jours et qui ont évité la prison à de nombreuses personnes poursuivies dans le même cadre.
