Plus de 63 % des Algériens utiliseront les Smartphones
Les Algériens seraient très adeptes aux nouvelles technologies. Une étude d’Ericsson affirme que plus de 63% vont troquer leur téléphone mobile pour un Smartphone.
Dans le cadre de sa tournée dans la région méditerranéenne, qui a ciblé les zones urbaines, Ericsson a présenté hier, à Alger, son étude de prospection sur les opportunités du marché algérien dans le domaine des technologies de l’information et des télécommunications. Selon l’étude, 98 % des Algériens ont accès au téléphone mobile dont une grande majorité, 63 % environ, vont renouveler leur téléphone portable en optant pour un Smartphone.
« Ces utilisateurs auront besoin donc de nouvelles applications », a-t-on avancé. L’étude prévoit par ailleurs une forte augmentation du nombre d’utilisateurs de la téléphonie mobile en Algérie, qui passera au double dans les années à venir. Les utilisateurs seront demandeurs de nouvelles applications et service via Internet dans divers domaines, notamment la santé, l’éducation, le commerce, et les finances.
Ericsson « tient toujours à s’adapter à cette évolution technologique pour répondre aux besoins de ses clients en misant sur le développement et la recherche pour lesquels elle consacre 5 milliards d’euros par an ». Le directeur de la Division Ericsson région méditerranéenne, a rappelé la présence de sa société en Algérie depuis 40 ans avec le premier contrat signé avec le ministère des Postes et télécommunication en 1973 et l’ouverture de son bureau de représentation une année après en 1974.
Ericsson s’est positionnée davantage en partenaire stratégique de l’Algérie dans le domaine des TIC, depuis l’avènement en Algérie de la téléphonie mobile en installant le premier réseau GSM avec le ministère des Postes et des TIC en 1999, puis avec Watania Télécom Algérie pour la fourniture d’un réseau radio et avec Télecom Orascome pour le système de facturation.
Avec le lancement de la 3G en 2013, Ericsson s’est positionnée en force en concluant des contrats avec Mobilis et Ooredoo. Outre le secteur des TIC, la société suédoise travaille avec de différentes entreprises algériennes en leur offrant différents services et solutions tels le secteur des Transports avec lequel elle a signé des contrats pour le projet autoroute Est-Ouest et auparavant un autre contrat pour la gestion des ports algériens aux normes et la surveillance maritime. L’ambassadrice du suède à Alger, Carin Wall, qui a assisté à cette présentation, a affirmé que la société Ericsson figure parmi les 20 entreprises suédoises présentes en Algérie.
« Outre la fourniture de services et de solutions intelligentes, la société assure le transfert de technologie pour l’Algérie qui aspirent de relancer son industrie et de diversifier son économie », a-t-elle déclaré.
Elle a annoncé par ailleurs qu’il y aura d’autres sociétés qui vont venir prochainement en Algérie dont la firme pharmaceutique AstraZeneca. Interrogée sur les échanges commerciaux entre les deux pays, l’ambassadrice a avancé un chiffre de 350 millions d’euros qui représente essentiellement des achats de l’Algérie du Royaume. Les exportations de l’Algérie vers ce pays sont quasiment nulles, même dans la filière des hydrocarbures, car la Suède préfère s’approvisionner de la Norvège en raison de la proximité de marché par rapport à l’Algérie.