Plus de 500 000 comprimés «Madame courage» saisis en dix mois
Les éléments de la Brigade criminelle de la DGSN ont réussi d’intercepter plus de 503 587 comprimés de psychotropes et d’arrêter 1796 trafiquants en l’espace des dix premiers mois de l’année en cours, c’est ce qu’a dévoilé, dimanche, la Direction des Relations Publiques auprès de la Sûreté Nationale.
D’après la DGSN, les policiers ont réussi, grâce aux nombreuses opérations menées durant dix mois, déjoué plusieurs plans diaboliques des réseaux de trafic des psychotropes qui avaient l’intention de les introduire dans les villes du pays.
Les réseaux de trafic qui arrivent à s’approvisionner en grosses quantités des psychotropes depuis les frontières avec le Mali, font couler leurs marchandises dans les quartiers, parfois les plus huppés, afin de réaliser des chiffres d’affaires en milliards.
Devant la montée très inquiétante de ce fléau, la DGSN a mis en place une stratégie national visant à lutter plus efficacement contre les trafiquants des psychotropes (appelés également Madame courage dans les milieux des stups).
Cette stratégie qui date depuis quelques années seulement a permis de déjouer plusieurs tentatives d’introduction de grandes quantités des psychotropes à partir des frontières.
Le nord du Mali consiste la base de vie des psychotropes, là où des cargaisons entrent en territoire national avec à bord chargé de plusieurs milliers de boîtes des psychotropes.
Pour les réseaux de trafic, leurs activités rapportent beaucoup d’argent de quoi s’enrichir en quelques mois seulement. La plupart des trafiquants arrêtés en dix mois (du 1er janvier au 30 octobre passé) sont âgés entre 30 et 45 ans.
Pour la DGSN, la lutte ne fait que commencer contre les trafiquants des stups, du moment que le fléau est en nette progression.
Un développement qui s’est fait avec l’insécurité et l’instabilité qui règne au niveau des frontières avec les voisins, là où des groupes armés sont en activités.
La DGSN a met en place un numéro vert le « 15 48 » spécialement conçu pour les citoyens qui veulent fournir des renseignements sur des suspects afin de démasquer les trafiquants des stupéfiants.