Plus de 50 chaînes privées non agréées en Algérie – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Plus de 50 chaînes privées non agréées en Algérie

Plus de 50 chaînes privées non agréées en Algérie

Le ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Ammar Belhimer a affirmé, jeudi, que plus de 50 chaînes privées sont actives en dehors de la loi en Algérie ce qui nécessite l’élaboration de texte censés les régir.
Intervenant en séance plénière de l’APN consacrée aux questions orales, le ministre a fait état de « plus de 50 chaînes privées non agréées en Algérie », affirmant que la révision de la loi sur l’information réforme du secteur «favorisera l’accompagnement des chaînes privées avec un arsenal juridique algérien ».

Cette révision de la loi organique relative à l’information «aboutirait inéluctablement» à la révision du texte de loi sur l’audiovisuel, estimant qu’il serait primordial, «du point de vue éthique», de prioriser la régularisation de la situation des chaînes privées.

L’impératif d’accorder tout l’intérêt à l’organisation des chaînes télévisées privées, la codification des spots publicitaires liés à la communication ainsi que l’organisation des activités de publicité «s’inscrivent en droite ligne de la réforme du secteur audiovisuel qui concernera particulièrement la révision du cadre juridique et réglementaire du secteur (la loi organique de l’information de 2012) mais également la révision de la loi relative à l’activité audiovisuelle de 2014», selon Belhimer.

A ce propos, il a mis l’accent sur l’importance de la «domiciliation juridique» des chaînes privées et «l’algérianisation» des activités médiatiques dites «de droit étranger».

Belhimer a fait part de «6 chaînes seulement ayant reçu un agrément provisoire pour l’ouverture de bureaux de presse et d’information pour les représenter en Algérie», estimant que «dans une telle situation, le nombre des fonctionnaires du bureau ne doit pas dépasser 14 employés».

Par ailleurs, il a affirmé que «le gouvernement est déterminé à  encadrer et à règlementer le secteur de la publicité pour l’assainir des intrus et des opportunistes ainsi que de leurs comportements non-professionnels et contraires aux valeurs de la société et à sa culture».

Pour concrétiser cette politique, «le secteur de la Communication a consacré au thème de la publicité l’un des chantiers de réforme profonde et urgente engagée avec la participation des différents acteurs et spécialistes, en vue de promulguer pour la première fois une loi relative aux activités publicitaires», a précisé le ministre, rappelant «la journée d’information organisée récemment entre la presse nationale publique et privée et l’Entreprise nationale de communication, d’édition et de publicité (ANEP) portant sur les 15 critères transitoires pour l’attribution de la publicité publique de façon «légale, transparente et méritée» à même de promouvoir «la performance et les services de la publicité».

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