Plage les Canadiennes à Aïn Taya : Destination favorite des vacanciers
Pendant la saison estivale, de nombreuses familles choisissent les belles plages du grand littoral pour se rafraîchir, notamment la plage les Canadiennes. Située dans la commune de Aïn Taya, 30 km à l’est d’Alger, cette dernière attire les visiteurs de tout le pays en quête de mer cristalline et d’un environnement propre. Les innombrables atouts de cette destination balnéaire ont été vantés par de nombreux estivants.
Les Canadiennes, également connue sous le nom de Deca Plage en raison de son sable doré, s’étendant sur 466 m de long, offre un paysage sublime, un cadre pittoresque au pied d’une falaise. L’accès à cette plage est facile grâce à des escaliers et à un passage dédié aux personnes à mobilité réduite. Sur place, une variété de services est proposée aux visiteurs, avec notamment des restaurants de type gargotes en bois et diverses échoppes.
Les habitués de la plage, ainsi que les nouveaux visiteurs, n’ont aucune excuse pour laisser leurs déchets derrière eux. Un élément crucial, qui attire l’attention de tous, est la présence de nombreuses poubelles bien situées. Chaque famille sait donc où déposer ses ordures, contribuant ainsi à maintenir la propreté de l’environnement.
Un autre avantage des Canadiennes est l’absence de tentes fabriquées à partir de bouts de tissus ou de draps attachés aux parasols, qui obstruaient la vue. Cette plage offre un espace ouvert où les visiteurs peuvent profiter pleinement du panorama côtier. Quant aux loueurs de parasols, ces derniers proposent leurs services de manière informelle. A 1 200 DA, l’estivant peut profiter de la journée, des unités complètes, comprenant des chaises, une table et un parasol. Selon certains vacanciers, cette approche simplifie considérablement la logistique pour les visiteurs, leur permettant de jouir pleinement de la plage sans avoir à s’inquiéter de transporter ou de monter leur propre équipement.
Hakim, un père de famille et un habitué de ces lieux, a témoigné la raison pour laquelle il préfère s’y rendre à la plage les Canadiennes : «Ici, personne ne nous oblige à louer une chaise, nous pouvons passer une journée gratuitement sans nous escroquer. Les loueurs de parasols n’obligent pas les familles à prendre leurs services. Souvent, ce sont les estivants qui les sollicitent.» Soulignant également, «en tant que père de deux jeunes filles, âgées de 14 à 17 ans, et d’un garçon de 18 ans, je préfère personnellement louer uniquement une table, car j’apporte mes propres chaises et mon parasol».
À proximité, Zohra, une mère de famille, a partagé ses impressions et son choix de fréquenter cette plage. «La beauté de cet endroit se ressent dans la douceur du sable et la transparence de la mer, mais surtout grâce à la présence de la Gendarmerie nationale qui veille à la sécurité des citoyens». Et d’ajouter : « Contrairement à d’autres plages, les Canadiennes nous offre la sécurité nécessaire pour profiter d’une journée sans être agressées, que ce soit verbalement ou par des regards curieux, agaçants, voire menaçants. Mes trois filles, âgées de 10 ans à 17 ans, sont très heureuses de se baigner en toute tranquillité».
Au bord de la mer, chacun trouve sa manière de profiter pleinement de la plage. Les enfants s’adonnent à la construction de châteaux de sable, tandis que d’autres s’amusent à faire voler leurs cerfs-volants. À proximité, les adultes se divertissent en jouant au beach-volley et à la raquette de plage, tandis que certains préfèrent simplement se promener et admirer la vue. De plus, les attractions nautiques offrent aux visiteurs un large éventail d’activités pour leur divertissement, notamment le ski sur mer, le kayak, ainsi que les pédalos.
En ce qui concerne les petits emplois d’été, chaque année voit l’essor de jeunes vendeurs se multiplier sur la plage. Armés de couffins, ils proposent une variété de produits, tels que les glaces, les beignets, les m’hadjebs, les œufs durs, le thé à la menthe, les bouteilles d’eau bien fraîches, et bien plus encore. La majorité de ces jeunes, qui sont pour la plupart mineurs, justifient leur travail comme une opportunité de se faire un peu d’argent pour faire face aux dépenses de la rentrée scolaire.
Tout au long de la journée, sous un soleil torride, Farid, un jeune de 14 ans, apprend au Jeune Indépendant que depuis le décès de son père dû à la COVID-19, sa maman travaille sans relâche tout au long de l’année pour subvenir aux besoins de ses frères, dont il est l’aîné. «Durant l’été, maman se lève tôt pour préparer la pâte et la farce des m’hadjeb, et je suis là pour l’aider. Je suis prêt à parcourir plusieurs kilomètres le long de la plage pour les vendre».
Malgré toute la beauté de la plage et ses nombreux avantages, cependant un point sombre persiste, la présence croissante des jet-skis sur les plages algériennes pendant la saison estivale. Ces moteurs font le bonheur des amateurs d’aventure en leur permettant de s’évader de la cohue sur les plages, mais ils présentent également un véritable danger pour les estivants et surtout pour les enfants. Leur utilité est en réalité à double tranchant. Bien qu’ils offrent une expérience de divertissement unique, ils représentent également un risque potentiel de tragédie à tout moment.