Moustique tigre : Les mises en garde de l'institut Pasteur – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Moustique tigre : Les mises en garde de l’institut Pasteur

Moustique tigre : Les mises en garde de l’institut Pasteur

L’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) a appelé les citoyens à s’impliquer dans la lutte contre le moustique tigre, leur recommandant de signaler toute présence de cette espèce dangereuse dans leurs quartiers. Afin de « réduire la densité » de ces moustiques, des recommandations sont également fournies par l’organisme.

«Dans le cadre de la surveillance du moustique tigre initiée par l’Institut Pasteur d’Algérie depuis l’apparition de ce dernier sur le territoire algérien, et dans le contexte actuel de canicule, nous invitons les citoyens à signaler la présence du moustique tigre dans leurs quartiers sur notre messagerie Facebook et sur Instagram », a indiqué l’Institut dans un communiqué rendu public ce mercredi.

L’IPA demande également au citoyen de « joindre une photo du moustique capturé pour confirmation de son identification par les experts entomologistes de l’Institut Pasteur et également une photo des lésions des piqûres si elles existent ». L’IPA se chargera alors de signaler la présence du moustique auprès des autorités et organismes responsables de la lutte, et ce pour une prise en charge de ce problème.

Pour bien se protéger, l’Institut Pasteur a donné quelques conseils concernant le moustique tigre. Afin de réduire la densité de ces moustiques et se débarrasser leurs larves, il faut éliminer les endroits où l’eau peut stagner  : petits détritus encombrants, pneus usagés, supprimer les soucoupes des pots de fleurs ou remplacer l’eau des vases par du sable humide, vérifier le bon écoulement des eaux de pluie et des eaux usées et nettoyer régulièrement gouttières, regards, caniveaux et drainages, couvrir les réservoirs d’eau (bidons d’eau, citernes, bassins) avec un voile moustiquaire ou un simple tissu, couvrir les piscines hors d’usage et évacuer l’eau des bâches ou traiter l’eau (avec de l’eau de Javel ou des galets de chlore).

Et pour limiter les lieux de repos des moustiques, l’Institut a appelé à débroussailler et tailler les herbes hautes et les haies, élaguer les arbres, ramasser les fruits tombés et les débris végétaux, et entretenir les jardins. « L’Institut Pasteur d’Algérie tient à remercier les citoyens pour leur participation et implication dans la lutte contre le moustique tigre », conclut le communiqué.

Rappelant que le moustique tigre, dont le nom scientifique est Aedes albopictus, est présent en Algérie depuis 2010, notamment dans la partie nord du pays. Les piqûres de moustiques tigres entraînent des rougeurs et des gonflements, nécessitant un traitement pour éviter les complications, en particulier chez les patients diabétiques et ceux atteints d’autres maladies immunitaires.

La période d’activité du moustique tigre s’étend de mai à novembre, avec une propagation croissante dans les zones urbaines de nombreuses régions, notamment Tizi Ouzou, Oran, Alger et Jijel. Ce moustique s’adapte facilement à différents environnements, ses œufs peuvent résister à la sécheresse pendant longtemps, et il est porteur de virus tels que le  chikungunya, la dengue et le virus Zika.

Le moustique tigre pique principalement à l’aube et au crépuscule, le plus souvent à l’extérieur des maisons. Il est plus actif durant la période de mai à novembre. En cas de réaction importante aux piqûres de moustiques, le ministère de la Santé recommande de se rapprocher du centre de santé le plus proche.

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