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Nationale

PIB à 400 milliards de dollars en 2026 : Un objectif réalisable, selon Guendouzi

PIB à 400 milliards de dollars en 2026 : Un objectif réalisable, selon Guendouzi

Le PIB de l’Algérie devrait atteindre 400 milliards de dollars en 2026. Cet objectif est réalisable avec le concours de plusieurs facteurs. Il s’agit principalement du maintien dans le temps du taux de croissance, de la concrétisation des projets d’investissement ainsi que de la stabilité du marché pétrolier.

C’est l’avis du professeur d’économie et de commerce, Brahim Guendouzi, lequel a estimé qu’atteindre cette croissance du PIB est possible.

« Pour arriver à ce chiffre, il faut que le taux de croissance économique atteint en 2023 (4,2 %) soit maintenu au cours des trois prochaines années (2024, 2025, 2025) », a-t-il précisé, conditionnant cet objectif par la concrétisation d’une deuxième hypothèse, à savoir la réalisation des projets d’investissement inscrits à la plate-forme de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), lesquels sont estimés à près de 6 000 projets d’investissement, dont « la moitié a été lancée ».

« Si tous ces projets entrent en production en 2024 et 2025, il y aura une augmentation de la production et, par conséquent, ce chiffre de 400 milliards de dollars peut se réaliser », a affirmé M. Guendouzi, lequel a également souligné l’importance de la stabilité du marché pétrolier.

« Les hydrocarbures sont un secteur moteur de la croissance économique », a indiqué le professeur en économie, précisant que ce secteur est actuellement en croissance et que le marché international connaît une certaine stabilité des cours du pétrole.

M. Guendouzi est aussi revenu sur l’apport d’autres secteurs qui boostent la croissance économique. L’économiste a, dans ce sens, cité le secteur de l’agriculture qui est en croissance, compte tenu de nombreux investissements lancés, notamment dans le sud du pays. « Ces investissements vont donner des fruits en termes de production », a-t-il noté, signalant l’émergence d’autres secteurs créateurs de richesse, à l’instar de celui de l’industrie pharmaceutique et de la sidérurgie.

Il a aussi évoqué les différents projets structurants que l’Etat prévoit de réaliser à partir de cette année dans le domaine de la sidérurgie, de l’industrie des engrais et de la pétrochimie. « Si tous ces projets se concrétisent durant cette période, on atteindra ce chiffre », a-t-il encore précisé, signalant l’adoption d’une nouvelle méthodologie de calcul du PIB, soit celle définie par les Nations unies.

Pour ce qui est de réduire le taux d’inflation à moins de 4 %, comme annoncé par le président de la République, le professeur en économie dit que « l’inflation est difficile à cerner », d’autant que cela nécessite des mesures « draconiennes ». Il a souligné la nécessité d’asseoir une politique nationale de lutte contre l’inflation. Il a ainsi qualifié la réduction du taux d’inflation « d’équation difficile ».

Selon lui, il est vrai que l’augmentation de la production et la concrétisation des projets d’investissement peuvent atténuer l’inflation, mais l’augmentation des dépenses publiques en raison des augmentations de salaire et les dépenses d’investissement nécessitent l’injection d’une masse monétaire importante, ce qui est synonyme d’inflation. « L’équation reste donc difficile à gérer », selon M. Guendouzi.

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