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Energies

Pétrole : Le marché dans l’incertitude

Pétrole : Le marché dans l’incertitude
Forte hésitation.

Les prix du pétrole ont été marqués par une forte hésitation ces jours-ci. Deux faits majeurs sont responsables de cette situation d’incertitude. D’abord, les menaces du président américain sur une éventuelle reprise d’un contrôle américain de la voie commerciale clé du canal du Panama, susceptible d’affecter l’approvisionnement, et un dollar fort, ce qui pèse sur les achats de brut.

Il faut dire que les cours du brut sont tiraillés entre les spéculations sur les taux d’intérêt américains et les craintes d’approvisionnement dans un contexte de conflits commerciaux.

Avant-hier, à la clôture de la semaine de cotation, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en février, prenait 0,22% à 73,42 dollars.

Selon les spécialistes du marché, le brut devrait terminer l’année dans cette zone proche des 70 dollars, en attendant que la Chine améliore son économie et réduise la surabondance de l’offre mondiale. Depuis plusieurs mois le ralentissement économique du géant asiatique, premier importateur mondial de pétrole, plombe le cours de l’or noir.

La Chine a annoncé la mise en place d’une politique budgétaire encore plus active pour 2025, notamment pour soutenir une consommation toujours fragile.

Ainsi, les marchés sont tiraillés entre les spéculations sur les taux d’intérêt américains et les craintes d’approvisionnement.  Le président élu américain Donald Trump s’en est pris, cette semaine, aux droits de passage, selon lui « ridicules », auxquels sont astreints les navires américains empruntant le canal de Panama et a menacé d’exiger la reprise du contrôle de cette voie de navigation par les États-Unis.

Alors que les navires continuent d’éviter la mer Rouge, en raison des attaques de Houthis yéménites, une autre route clé perturbée risque d’ajouter au chaos de la chaîne d’approvisionnement, ce qui pourrait nuire à la croissance et à la demande d’énergie, mais aussi perturber l’approvisionnement en pétrole, selon la plupart des analystes.

Selon des estimations, quelque 5% du trafic maritime mondial emprunte le canal de Panama, qui permet aux navires voyageant notamment entre l’Asie et la côte est des États-Unis d’éviter un long et périlleux détour par l’extrémité méridionale de l’Amérique du Sud.

De l’autre côté, le dollar reprend de la force, ce qui pénalise les acheteurs dotés de devises étrangères, en renchérissant le prix du baril pour eux.

Cependant, en cette semaine de fêtes notamment dans les pays occidentaux, les échanges demeurent dans tous les cas peu dynamiques sur le marché pétrolier.

Par ailleurs, dans ses prévisions, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) table sur un excédent d’offre de 950 000 barils par jour en 2025, qui pourrait s’aggraver si l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+) ne reconduit pas ses coupes volontaires au-delà du mois de mars.

Les membres de l’OPEP+ gardent sous terre près de six millions de barils quotidiens, y compris la tranche de réductions supplémentaires de 2,2 millions, dont la réintroduction progressive doit se faire sur 18 mois à partir du mois d’avril prochain.

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