Pétrole : Le brent à plus de 58 dollars

Les prix du pétrole reculaient mardi en cours d’échanges européens, pénalisés par l’incertitude ambiante autour des négociations commerciales sino-américaines et des indicateurs témoins d’un ralentissement économique en Chine. Mardi matin, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 58,13 dollars à Londres, en baisse de 2,06% par rapport à la clôture de lundi.
A New York, le baril américain de WTI pour novembre lâchait 2,02%, à 52,61 dollars. La veille, le pétrole avait déjà terminé en nette baisse, le brent abandonnant 1,9% et le WTI 2,0% à la clôture.
Le prix du panier de quatorze pétroles bruts (ORB), qui sert de référence à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) s’est établi en début de semaine à 59,95 dollars, selon le secrétariat de l’Organisation. Le prix de l’ORB était à 60,97dollars vendredi dernier, a précisé la même source. Un retour en arrière après les gains de vendredi (2,4% et 2,1%), lorsque les cours avaient été soutenus par l’attaque d’un tanker iranien au large des côtes saoudiennes. « Les prix du pétrole ont confirmé leur faiblesses hier (lundi), incapables de maintenir les gains de la fin de la semaine dernière », a expliqué Carlo Alberto De Casa, analyste. « L’incertitude domine toujours, les investisseurs voyant trop de risques géopolitiques et une forte probabilité de ralentissement économique dans un futur proche. » Le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, a estimé lundi que la signature de l’accord commercial entre la Chine et les Etats-Unis devrait intervenir à la mi-novembre au Chili, en marge d’un sommet de l’Association des pays riverains du Pacifique.
Vendredi, Washington avait annoncé avoir trouvé un accord partiel avec Pékin dans la guerre commerciale qui les oppose depuis plus de 15 mois, mais les contours de cette entente restent à préciser. Tout en soulignant qu’il privilégiait l’hypothèse d’un accord commercial, Steven Mnuchin a admis s’attendre à tout. « S’il n’y avait pas d’accord, les tarifs douaniers (prévus en décembre) entreraient en vigueur », a-t-il dit. « Les prix du pétrole sont sous pression et la guerre commerciale a un impact sur la demande de pétrole. Malheureusement, le président Donald Trump n’a rien de significatif à montrer », a souligné Naeem Aslam, analyste.
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