Pétrole : L'Algérie dépassera un million de baril par jour – Le Jeune Indépendant
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Energies

Pétrole : L’Algérie dépassera un million de baril par jour

Pétrole : L’Algérie dépassera un million de baril par jour

La production pétrolière de l’Algérie dépassera au mois d’avril prochain un million de barils par jour (mb/j), soit une hausse de 10.000 barils/jour par rapport au mois de mars, a fait savoir, ce mercredi à Alger, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab.

Dans une déclaration à la presse en marge de la 26ème réunion ministérielle Opep-non Opep (Opep+), à laquelle il a participé par visioconférence, M. Arkab a révélé que « la production pétrolière de l’Algérie atteindra 1.200.000 mb/j au mois d’avril prochain ».

Cette hausse s’inscrit dans le cadre de l’application de la décision d’Opep+ lors de sa 26ème réunion ministérielle Opep-non Opep (Opep+) portant une hausse globale de 400.000 mb/j au mois d’avril prochain.

« Les pays signataires de la déclaration de coopération Opep+ ont décidé de poursuivre la hausse globale en injectant 400.000 mb/j supplémentaires sur le marché au mois d’avril prochain », a indiqué M. Arkab.

Arkab a pris part hier par visioconférence aux travaux de la 26ème réunion ministérielle Opep-non Opep (Opep+).

Le ministre de l’Energie et des Mines a participé également aux travaux de la 38ème réunion du Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC).

Ces deux réunions ont été consacrées à « l’examen de la situation du marché pétrolier international et à ses perspectives d’évolution à court terme ainsi qu’à l’évaluation du niveau de respect des engagements de baisse de la production des pays d’Opep+ durant le mois de janvier 2022 ». Le taux de conformité a atteint 129% au mois de janvier dernier, a révélé M. Arkab.

La flambée des cours du pétrole, propulsés par la guerre en Ukraine, n’a pas eu d’impact sur le plan d’augmentation mensuelle de la production adopté par les vingt-trois pays de l’OPEP+, qui ont convenu hier d’ajuster à la hausse le niveau total de production de 400 000 barils par jour pour le mois d’avril 2022. Une augmentation «modeste» qui n’aura pas d’effet sur un marché mondial déjà très tendu.

A l’issue de la 26e réunion ministérielle de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs dix partenaires via l’accord OPEP+, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a annoncé, dans une déclaration à la presse, que les membres de l’Organisation ont décidé d’«ajuster à la hausse le niveau total de production de 400 000 barils par jour pour le mois d’avril».

Dans la foulée, les prix du baril ont encore accentué leur hausse, atteignant des sommets jamais approchés depuis 2014. Le Brent de la mer du Nord atteignait 113,94 dollars, tandis que le WTI américain montait vers 13h15 GMT jusqu’à 112,51 dollars, un record depuis 2013.

La stratégie graduelle de l’ OPEP+, renouvelée de mois en mois, a été lancée au printemps 2021 à la faveur du redressement de la demande, après des coupes drastiques pour faire face à la pandémie de la Covid-19. Mais depuis, l’envolée des cours s’est accélérée, propulsée par les tensions géopolitiques puis le début de la crise ukrainienne il y a près d’une semaine.

Et l’annonce ce mardi, par l’Agence internationale de l’énergie de la mise sur le marché de 60 millions de barils tirés des réserves de ses pays membres, n’a pas eu l’effet d’apaisement escompté et les prix n’ont cessé de bondir.

Les investisseurs, de leur côté, redoutent des ruptures d’approvisionnement russe en énergie alors que les sanctions occidentales se multiplient contre Moscou. Avec les déclarations menaçantes des politiques européens et les ripostes des dirigeants russes, les observateurs ne s’attendent point à une rapide accalmie. De quoi raviver encore le marché du pétrole.

«La guerre en Ukraine s’envenime et les hostilités entre l’Occident et la Russie s’accentuent», entraînant un «risque élevé» de perturbations de l’approvisionnement en brut et en gaz naturel, s’inquiète Bjarne Schieldrop, analyste chez Seb.

Il convient de noter que la Russie est le deuxième plus grand exportateur de pétrole brut au monde et représente plus de 40% des importations annuelles de gaz naturel de l’Union européenne.

«Nous nous attendons à ce que l’ OPEP+ maintienne une politique prudente jusqu’à ce qu’elle soit absolument obligée de changer de cap», a commenté Louise Dickson, de Rystad Energy.

L’alliance avait adopté la même attitude au début de la pandémie de Covid-19, qui avait conduit à une «extrême destruction de la demande», avant de rectifier le tir en urgence devant un marché «en claire détresse», rappelle l’analyste.

De toute façon, même s’ils élèvent davantage la production, il ne s’agirait que d’une «promesse sur le papier», note Louise Dickson, de Rystad Energy. Car l’alliance OPEP+ « est incapable, pour le moment, de remplir ses quotas, ce qui contribue à la pénurie de l’offre et alimente la hausse des prix».

Entre décembre et janvier, les 23 pays membres ont augmenté le volume de 64 000 barils par jour, selon le dernier rapport mensuel du groupe.

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