Pénurie d’eau à Annaba: La coquette à sec – Le Jeune Indépendant
-- -- -- / -- -- --


Nationale

Pénurie d’eau à Annaba: La coquette à sec

Pénurie d’eau à Annaba:  La coquette à sec

L’enquête déclenchée par le chef du gouvernement, Abdelkrim Djerad, sur instruction du président de la république sera-t-elle en mesure d’expliquer le manque d’eau potable et les coupures d’électricité dans la wilaya d’Annaba.

Ainsi, selon des avis de citoyens, les coupures fréquentes d’électricité qui ont sévi dans la région Est du pays ont été à l’origine de pas mal de désagréments. A Annaba, juste une semaine avant la célébration de l’Aid El Adha, de nombreux quartiers ont été carrément privés d’eau potable.

Les quartiers du 5 juillet, l’AADL Sidi Achour, Oued Kouba, la cité Auzas, la Colonne, etc., n’arrivent pas à abreuver leur soif, ni à laver leurs linges. Une autre cause avancée par les citoyens de ces quartiers, outre les pannes d’électricité, réside dans le fait que l’eau aurait été contaminée et des réparations sont en cours.

Côté des services des eaux, c’est le silence total. Aucun responsable ne veut donner des explications.
Depuis samedi dernier, les citoyens ne trouvent plus ce liquide précieux- même au compte goutte- et leur patience est mise à rude épreuve.
Si par un passé récent, l’eau potable desservie sentait mauvais depuis presque une dizaine de jour, aujourd’hui elle est absente des robinets. Selon certains témoignages de citoyens, l’odeur de l’eau quand le robinet se met à couler pour deux ou trois minutes, était repoussante et maintes fois dénoncée par de nombreux foyers qui n’arrivaient pas à supporter son goût.

Évidemment cela n’encourage guère à la consommer. Des mesures devraient être prises à temps pour éviter ces désagréments, ont indiqué ces citoyens, en rappelant les risques qu’ils ont dû affronter en consommant de l’eau douteuse, accentuant les risques de maladie à transmission hydrique (MTH).

Certains quartiers, à l’image de celui de Bouali Said, enregistrent une alimentation perturbée en soit disant eau potable. Ce liquide est desservi pendant quelques minces minutes ne donnant aucune chance aux foyers d’abreuver leur soif ni de se laver.

De nombreux foyers se sont rabattus sur les bouteilles d’eau minérale. Et comme d’habitude, les frais induits par cet achat obligatoire se font ressentir tout particulièrement au sein des petites bourses.

Il va sans dire que ce genre de situations désobligeantes a été relevée également au niveau de nombreux autres quartiers de la coquette à l’image des cités dites « Les Hongrois » ou de la cité « Sidi-Achour », qui sont aujourd’hui contraints à opter pour la bouteille d’eau minérale.

D’autres préfèrent carrément se déplacer quotidiennement jusqu’à Seraidi pour ramener l’eau de source naturelle de Bouzizi pour abreuver leur soif et profiter d’une eau sentant bon et au goût fort appréciable.

Dans les deux cas, le citoyen-consommateur se doit de consentir des frais supplémentaires pour l’acquisition d’une eau de meilleure qualité. Un véritable cri de détresse est lancé par ces familles qui menacent de recourir à la rue pour satisfaire une revendication somme toute légitime.

Veuillez activer JavaScript dans votre navigateur pour remplir ce formulaire.

Cet article vous-a-t-il été utile?

Cet article vous-a-t-il été utile?
Nous sommes désolés. Qu’est-ce qui vous a déplu dans cet article ?
Indiquez ici ce qui pourrait nous aider a à améliorer cet article.
Email
Mot de passe
Prénom
Nom
Email
Mot de passe
Réinitialisez
Email