Le cheptel ovin couvre la demande nationale

Nous n’importons pas de moutons. Notre cheptel ovin assure pour l’Aïd les besoins nationaux. Ce cheptel est un exemple d’indépendance économique. Ses capacités, en nombre et en qualité, démontrent notre réussite dans l’élevage du mouton, et ce malgré les dures contraintes.
Il y a d’abord la réduction des pâturages avec la sécheresse augmentant d’année en année suite au réchauffement climatique. Il y a ensuite la croissance démographique, passant de 9 millions de personnes en 1962 à 45 millions en 2021. Il y a aussi la préférence de l’Algérien pour la viande de mouton par rapport aux autres variétés de viande. C’est que notre art culinaire s’y prête aisément.
Le meilleur couscous, notre plat national, le plus succulent et le plus recherché, c’est celui accompagné d’un gros morceau de viande mouton, surtout celui mijoté par l’expérience de vieilles ménagères et que l’on déguste lors de cérémonies ou de fêtes familiales. Notre art culinaire utilise toutes les parties du mouton, allant du gigot, des côtes et épaule jusqu’aux abats pour cuisiner des plats exclusifs comme la douara, le bouzelouf et la bekbouka. Une dégustation, bien répandue dans tous les coins d’Algérie, c’est le méchoui, un mouton entier à la broche sous un feu de bois.
Ceci fait le bonheur des invités lors d’une fête familiale, un mariage, une circoncision, un succès scolaire ou encore le retour du hadj. Offrir un méchoui, c’est aussi terminer en beauté la visite d’une délégation étrangère ou clôturer une rencontre culturelle ou sportive internationale. C’est miraculeux, notre cheptel ovin satisfait tous ces besoins et, bien sûr, le sacrifice de l’Aïd. Il n’y aura pas de pénurie même si ce rituel religieux, un acte sacré pour les familles algériennes, exige pas moins de trois millions de têtes. C’est un magnifique cadeau de l’Algérie à son peuple.
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