Pas d’augmentation des prix des fruits et légumes à Tizi Ouzou

Pour la première fois de son histoire, la wilaya de Tizi Ouzou n’a pas connu d’augmentation des prix des fruits et légumes à l’occasion du ramadhan. Ce qui semble curieux lorsqu’on sait, par le biais de la presse, que ces produits de base et nécessaires à l’organisme humain ont connu une augmentation vertigineuse dans certaines wilayas du pays, plus particulièrement à Annaba.
Au grand bonheur du consommateur, la pomme de terre, pourtant de qualité, est proposée à 50 DA le kg. Le haricot vert est à 100 DA. La salade verte à 80 DA.
Les prix des fruits sont abordables aussi. L’orange, dont la cueillette tire pourtant à sa fin, est proposée à 120 DA, la pastèque à 50 DA le kg. La pêche, de qualité moyenne, est cédée à 100 DA.
En revanche, le melon est proposé dans certains étals à 130 le Kg et dans d’autres à 150 DA. La cerise, en revanche, est à 700 DA. Quel paradoxe ! La wilaya de Tizi-Ouzou est grande productrice de ce fruit.
La nèfle aussi est cédée à un prix élevé alors que le néflier pousse sur les terres tizi-ouziennes comme les algues en mer. Les commerçants, se croyant malins, proposent des boîtes ne contenant pas plus d’une dizaine de nèfles à 200 DA l’unité et dont le poids ne dépasserait pas 400 grammes. Pour cela, le client a fini par bouder ce fruit pourtant de saison. Et en fin de compte, des quintaux de nèfles connaissent la destinée du pourrissement.
Toujours est-il qu’hormis ces trois fruits (melon, nèfle et cerise), le travailleur au salaire moyen peut offrir un tant soit peu de légumes verts et de fruits pour sa famille. Notons également que du côté de l’administration, le petit jeu propre à la période du ramadhan semble plaire à tout un chacun. Pas moins de 88 brigades commerciales sont effectivement sur le terrain pour effectuer des opérations de contrôle.
Le commun des mortels se pose vraiment la question sur le rôle exact de ces contrôleurs du commerce. Ces fonctionnaires n’ont pas le pouvoir légal d’imposer un prix raisonnable pour un quelconque produit puisque c’est la désormais loi du marché qui est en vigueur.
Or, la bête noire des consommateurs, ce sont les prix excessifs des produits de consommation et non la qualité des produits. Les abattoirs ou les points de vente clandestins de viandes rouge et blanche ne relèvent que de l’imagination de certains.
En tout cas, sur l’ensemble du territoire de la wilaya de Tizi-Ouzou, il n’existe pas l’ombre d’un abattoir clandestin. Notons enfin un élément de grande vérité : il n’y a que dans les pays que il y a une surabondance de produits où l’on pense à instaurer des régimes de qualité.
Or, l’Algérie n’a pas, hélas, atteint encore ce stade. En Algérie, il existe des familles qui ne mettent pas de la viande dans leur chorba. Des familles qui préfèrent se passer d’une chorba avec viande que de demander le couffin de la rahma. Ça aussi fait partie des grandes vérités que seule la presse ose souligner.
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