Partenariat algéro-belge : L’Algérie produira du lait infantile
Le projet de construction d’une usine de fabrication de lait infantile se concrétise. Un protocole d’accord entre la société algérienne Achir, spécialisée dans la fabrication de lait et dérivés, et la société belge Ninolac international SA a été signé,ce lundi soir, à Alger, l’objectif étant la réalisation de la première usine de fabrication de lait pour nourrissons et de farine infantile en Algérie.
Ce projet, le premier du genre, sera implanté à Aïn Boucif, à 120 km au sud-est du chef-lieu de la wilaya de Médéa. Dépendante de l’importation de ce produit, l’Algérie va se lancer avec son partenaire belge dans la production locale du lait infantile.
Le document a été signé par le directeur général de la société algérienne, Mohamed Cherfaoui, et le directeur des ventes de la société belge, Gilles Crahay, en présence du ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, et du président du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), Kamel Moula.
En vertu du présent accord, il sera procédé à la création d’une unité industrielle dans la commune d’Aïn Boucif (Médéa), équipée en matériels logistiques de pointe, en collaboration avec des partenaires européens, en vue de conditionner le lait pour nourrissons et la farine infantile, selon les explications fournies lors de la cérémonie de la signature.
Ce projet permettra d’assurer un bon taux d’intégration de ce produit vital et un transfert technologique dans cette spécialité dans la majeure partie des chaînes de production, selon les responsables du projet qui se veut, selon eux, « un saut qualitatif » dans le domaine de l’industrie agroalimentaire, en ce sens qu’il apportera un bénéfice et des effets positifs sur l’approvisionnement du marché national.
Il convient de rappeler que la réalisation de ce projet vient en application de l’instruction du président de la République, qui avait instruit de lancer immédiatement la mise en œuvre du projet de réalisation d’un complexe spécialisé dans la production de lait infantile. Une instruction qui a été tout de suite suivie par le lancement des consultations par le ministère de l’Industrie avec les secteurs et organismes concernés pour la réalisation de ce projet.
L’ex-ministre de l’Industrie avait, lors d’une réunion de concertation, souligné le besoin du marché national d’investir dans ce domaine vital et de remplacer le lait en poudre importé des pays européens par un produit fabriqué localement. Il avait alors affirmé que le lait infantile est un produit industriel stratégique et sensible.
